Africa-Press – Comores. Alors que les examens du Brevet d’étude du premier cycle (Bepc) ont débuté ce dimanche 21 juillet, la Fédération des Syndicats de l’Éducation aux Comores (FSEC) a appelé les correcteurs de l’examen du BAC, les enseignants membres du secrétariat, et ceux qui ont reçu les convocations du BEPC à se retirer du processus.
Dans un point de presse tenu en milieu de journée samedi, les membres de la FSEC se sont dits très déçus de la réponse qu’ils ont reçue des représentants du gouvernement lors de leur rencontre tenue le même jour. En effet, dans le protocole signé sous haute tension en janvier entre la FSEC et les représentants du gouvernement, il était convenu que les enseignants obtiendraient au moins un avancement en juillet 2024 ainsi que l’intégration des diplômes professionnels (CAE, CAP, DIFOSI, et licence professionnelle des professeurs d’école).
Les autorités gouvernementales, selon les représentants syndicaux, ont demandé lors de la rencontre du samedi un délai de grâce, le temps de procéder à un nouveau contrôle des agents de l’éducation nationale. Une démarche rejetée par la FSEC en l’absence de leur secrétaire général, Moussa Mfougouliye, qui se trouve à Mohéli pour une mission de coordination des corrections du BAC.
Le mot d’ordre syndical n’a pas été suivi, en tout cas à Mohéli. Les examens du BEPC ont débuté dans tous les sous-centres de l’île avec un retard de plus d’une heure, hier dimanche. À Ngazidja, jusqu’à 9 heures, sur certains sites de Moroni, les épreuves ont accusé un retard de deux heures. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.
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