Africa-Press – Comores. Toujours en attente d’une réponse du gouvernement, les enseignants contractuels de l’Université des Comores lancent un énième appel de détresse concernant leurs revendications. Cette situation a trop duré, même la proposition d’une intégration en CDI est restée jusqu’à présent lettre morte.
« Trop c’est trop », ont-ils lancé. Neuf ans de souffrance et de promesse non tenues, le désespoir s’installe. Les enseignants contractuels de l’Université des Comores (UDC) appellent le gouvernement à plaider à leur faveur. Dans un communiqué de quelques lignes envoyé à la presse, ces enseignants malheureux livrent bataille. « Nous tenons à rappeler que nous effectuons le même travail que nos collègues titulaires. Pourquoi nous ne sommes pas payés les vacances. Cela fait neuf ans que nous subissons ce genre d’exploitation, trop, c’est trop », souligne-t-il.
Selon ce collectif, la précarité règne à l’université. Hormis le problème lié à leur titularisation, ce dernier réclame deux mois d’impayés soit les mois d’aout et septembre. Quant à leurs revendications, leur seul espoir tournait autour d’une proposition faite par le ministre de l’éducation. Ce dernier avait proposé l’intégration des contractuels en CDI (contrat à durée indéterminée), une proposition restée jusqu’à présent lettre morte comme tant d’autres faites jadis.
« Une réunion doit avoir lieu entre nous, le ministère et l’administration de l’UDC, mais jusqu’à présent nous n’avons pas eu de retour. Face à ce silence et à une rentrée universitaire fixée pour le 02 octobre prochain, nous nous interrogeons beaucoup et nous n’avons pas toujours de réponse, rien n’est fait. Nous demandons donc au gouvernement de plaider en notre faveur pour qu’enfin nous puissions jouir de nos droits », conclut le communiqué. Rappelons que cela fait des années que ces contractuels réclament leur titularisation dans la fonction publique et qu’on leur promet une solution qui ne vient jamais.
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