Un lieu de recueillement à Hamchako à la mémoire des morts du visa Baladur

18
Un lieu de recueillement à Hamchako à la mémoire des morts du visa Baladur
Un lieu de recueillement à Hamchako à la mémoire des morts du visa Baladur

Africa-Press – Comores. Le Gouverneur de l’ile d’Anjouan, Anissi Chamsidine a effectué une cérémonie de pose de la pierre d’une mosquée de vendredi et lieu de recueillements à la mémoire des morts du visa Baladur. L’endroit choisi pour cette bâtisse est géographiquement stratégique dans la mesure où depuis ce lieu on voit l’île de Mayotte.

Cette mosquée de vendredi est un symbole et mémoire des plus de 20 000 morts ensevelis dans le bras de mer entre Mayotte et Anjouan. Ce grand projet (mémorable) du locataire de Dar Nadjah est lancé la semaine dernière par la pose de la première pierre à Hamchako dans la région de Nyumakele. A la mémoire des morts enterrés dans le bras de mer qui sépare Anjouan et Mayotte depuis l’instauration du Visa Balladur en 1995. Dans son intervention, le Gouverneur a d’abord appelé à la responsabilité de tout le monde. « Au lieu d’imputer nos problèmes aux Français ou aux Mahorais, quelle est notre contribution pour stopper cette tragédie et qu’est ce qu’on réserve aux futures générations », se demande-t-il, tout en qualifiant ce fléau de mondial dans la mesure où différents pays comptent des enfants dans ce cimetière marin.

Le patron de l’exécutif de l’île ne pouvait pas rester insensible face à ce « crime commis par une main invisible » mais bien connue. L’initiative de cette bâtisse est conçue par le gouverneur d’une façon recommandée par l’islam à interdire le mal. Par la bouche, la foi et aujourd’hui le gouverneur agit avec ses mains. « Ceux qui ont instauré ce visa sont très intelligents en mal.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie ainsi que des artistes et militants contre ce phénomène de visa Balladur qui reste à jamais un combat entre la vie et la mort. Le nombre de morts affiché sur le compteur du fameux visa ne laisserait pas insensible le gouverneur. « Nous avons conçu ce projet, pour se rappeler à tout moment à nos frères et sœurs et avoir un lieu de prières, comme l’a dit le gouverneur », estime Halima Youssouf, institutrice.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Comores, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here