Africa-Press – Comores. Le ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur a déjà établi les peines pour tout candidat ou autorité accusé de fraude aux examens nationaux. Pour le candidat, il risque de passer 11 ans sans participer ni à un concours, ni à un examen au niveau national tandis que l’autorité indélicate sera punie selon sa faute.
Bien avant les examens, des autorités du ministère de l’éducation nationale ont rappelé les mesures à prendre en cas de fraude aux examens nationaux pour le candidat comme pour le fonctionnaire du service des examens. Selon Nourdine Bourhane, coordinateur du programme de réforme du service des examens lors d’un entretien en juin dernier, ces mesures vont s’appliquer sans complaisance et sans indulgence pour tout auteur de préjudice aux examens nationaux. L’objectif est de permettre au ministère d’obtenir des résultats fiables et transparents à la fin des examens.
Parmi les sanctions réservées aux auteurs de fraude, le candidat va passer 11 ans sans participer un concours, ni examens nationaux. C’est en tout cas, la peine réservée aux cinq candidats retrouvés avec des Smartphones hier ce lundi 2 août lors de l’épreuve de philosophie du baccalauréat 2022. D’autant que ces candidats ne seront pas autorisés de poursuivre l’examen aujourd’hui. « Leurs smartphones seront détruits par les forces de l’ordre à la fin du baccalauréat sur ordre du ministère, quelle que soit la marque du téléphone ou son contenu », précise le département de communication du ministère de l’éducation nationale.
Les sanctions ne sont pas austères uniquement du côté du candidat mais aussi pour les autorités publiques accusées de complicité pour tentative de fraude à l’examen. Pour tout enseignant, directeur ou proviseur accusé de délit, ces derniers seront punis selon la gravité de leurs fautes. Un cas peut les conduire à la porte à jamais comme un autre peut entraîner leur annulation à la surveillance des concours et examens nationaux avec une amande derrière.
C’est dans ces conditions que le ministère de l’éducation nationale à travers le programme de remise à niveau des élèves comoriens compte améliorer le système éducatif. Et d’ajouter que les mesures de contrôle ne seront pas uniquement appliquées dans le déroulement des épreuves mais aussi au niveau de la correction des examens.
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