Africa-Press – Côte d’Ivoire. Le samedi 12 juillet 2025 à Akradio, dans la région du Leboutou, les paroles du Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, et du ministre Adjé Metch Silas ont résonné comme un pacte renouvelé entre l’État et les populations.
Dans une ambiance empreinte de reconnaissance, les deux hauts responsables ont salué les mérites du président Alassane Ouattara, tout en appelant à l’unité et à la paix, conditions sine qua non à la poursuite du développement.
Cette déclaration a eu lieu lors de la journée de reconnaissance au chef de l’État Alassane Ouattara, organisée par les populations d’Akradio. Une mobilisation exceptionnelle, saluée dès l’entame par le Premier ministre Mambé, visiblement touché par cette ferveur populaire.
Dans un discours empreint de symbolisme biblique et d’émotion contenue, Robert Beugré Mambé a comparé cet acte à celui du lépreux revenu remercier Jésus après sa guérison.
« Un seul est revenu dire merci, et il a reçu des bénédictions », a-t-il souligné.
Pour lui, le geste d’Akradio « est une bénédiction » et une « échelle plantée entre ciel et terre » qui ouvre la voie aux grâces divines pour ces populations.
Mais au-delà du spirituel, Mambé a tenu à rassurer sur le plan concret. Les doléances des populations, notamment la route du PK44 jusqu’à Davo, ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd.
« Ce n’est pas une grande affaire, c’est une question de volonté… et elle est là », a rassuré Robert Beugré Mambé. Toutefois, a-t-il insisté, la réalisation de ces projets ne peut se faire sans une condition primordiale: la paix.
« Dans la paix, tout devient possible », a martelé le chef du gouvernement. Il a exhorté les populations du Leboutou à préserver ce climat, garant de tous les progrès futurs: routes, écoles, dispensaires, électrification…
« Tout cela dépend de notre volonté collective de vivre ensemble dans la paix », a-t-il précisé.
Un message qui répond directement à l’appel du ministre auprès du Premier ministre, en charge des Sports et du Cadre de vie, Adjé Metch Silas, fils d’Akradio. Dans un style imagé et percutant, il a lancé à la foule.
« Dieu nous a donné le fusil, ce qu’on vous demande maintenant, ce sont les cartouches. Il nous a donné la pirogue, il faut les filets. Il nous a donné la parcelle, il faut les dabas. »
Une manière directe de dire que l’État a initié les projets, mais que leur réussite dépend de l’engagement populaire. Pour lui, les « cartouches », les « filets » et les « dabas », ce sont les citoyens mobilisés derrière le président Ouattara,
« le visionnaire méthodique, le faiseur de prodiges, le serviteur de tous les Ivoiriens ».
Adjé Metch Silas a ensuite dressé un tableau élogieux des actions réalisées dans la région: bitumage des axes routiers, rénovation du complexe sportif de Dabou, insertion des jeunes, extension de l’électrification à Akradio, sans oublier la construction en cours d’un complexe sportif AGORA et d’un centre de formation professionnelle sur l’axe Dabou–Débrimou.
Mais là encore, il a lié l’aboutissement de ces initiatives à l’unité.
« Unissons nos forces autour de notre leader charismatique. Unissons nos voix autour d’un idéal: celui d’une Côte d’Ivoire unie, disciplinée, solidaire et prospère », a-t-il exhorté ses parents.
Le Premier ministre Mambé est allé plus loin, en rappelant que l’engagement politique ne pouvait se faire sans foi ni humilité:
« La politique ne peut se faire sans la crainte de Dieu. Un jour, il faudra rendre des comptes devant le Très-Haut », a-t-il averti.
Revenant sur son propre parcours, il a rendu hommage au ministre René Dibi, qui l’a encouragé à entrer en politique.
« Il m’a dit: si tu veux servir les tiens, il faut entrer dans l’arène », a révélé le chef du gouvernement, en évoquant ses liens avec l’ex-ministre des Sports, sous lequel la Côte d’Ivoire fut sacrée pour la première fois championne d’Afrique de football en 1992. Une arène que Mambé foule aujourd’hui avec la ferme intention de transformer les attentes des populations du Leboutou en réalisations concrètes, à condition que la paix règne.
À l’image de cette journée historique, Akradio s’est imposé comme le symbole d’un peuple prêt à s’engager, à reconnaître les efforts accomplis et à investir dans l’avenir. Et si les routes, les écoles, les dispensaires promis se concrétisent, ce sera sans doute parce que la paix, cette richesse inestimable, aura été jalousement préservée.
Et c’est pour cela qu’Akradio a remis au chef du gouvernement le rameau, symbole fort de paix chez le peuple Adjoukrou.
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