Badaki: qui Peut Sauver la Démocratie en Afrique?

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Badaki: qui Peut Sauver la Démocratie en Afrique?
Badaki: qui Peut Sauver la Démocratie en Afrique?

CE Qu’Il Faut Savoir

Dans un article, l’ancien Premier ministre tchadien Albert Pahimi Padacké met en lumière la crise actuelle de la démocratie en Afrique. Il souligne que les valeurs démocratiques sont de plus en plus menacées par des intérêts économiques et des régimes autoritaires, appelant les jeunes à s’engager pour défendre leurs droits et libertés.

Africa. L’ancien Premier ministre tchadien Albert Pahimi Padacké, dans un article publié dans le magazine Jeune Afrique, affirme qu’à un moment où le monde se redessine, la démocratie vacille, et les libertés ainsi que les droits de l’homme reculent partout.

Padacké ajoute que ces valeurs, autrefois considérées comme des acquis irréversibles, sont désormais reléguées au second plan derrière la logique de la force et des affaires.

Il souligne que la loi du plus fort refait surface avec le recul de la pluralité au profit de l’unicité, et que l’Afrique se trouve aujourd’hui dans un état de grande confusion.

La logique des intérêts

Il poursuit en affirmant que le consensus entre les États est devenu une exception, alors que les grandes puissances sont désormais obsédées par leurs intérêts économiques et leurs agendas stratégiques nationaux.

Il mentionne que le retour de Donald Trump à la Maison Blanche a consacré cette logique, puisque les États-Unis – et l’Occident – qui étaient autrefois les défenseurs de la démocratie libérale, se replient sur eux-mêmes sous la direction de Trump, qui promeut une admiration presque hystérique pour les hommes forts, plutôt que pour des institutions solides.

Il déclare que Washington ferme les yeux sur les violations des droits tant qu’elles ne menacent pas ses intérêts, ouvrant ainsi la voie à l’émergence de nouveaux modèles de relations internationales basés sur des transactions.

Le consensus entre les États est devenu une exception, alors que les grandes puissances sont désormais obsédées par leurs intérêts économiques et leurs agendas stratégiques nationaux.

Il insiste sur le fait que ce “nouveau système d’affaires”, indifférent aux considérations éthiques et à la souffrance des peuples, légitime les régimes autoritaires, qui trouvent dans ces partenariats inconditionnels un substitut confortable aux exigences morales que l’Occident imposait autrefois.

Il note que la défense des droits et de la démocratie se limite désormais à des déclarations bien formulées face aux crises en Ukraine, au Moyen-Orient et dans la région de l’Indo-Pacifique.

Dans ce contexte, l’ancien Premier ministre tchadien souligne que les jeunes, qui constituent la majorité et sont connectés à Internet, oscillent entre la colère et le désespoir, perdus entre le discours souverain et les théories du complot, tout en aspirant à la liberté et à la démocratie.

Les Africains doivent comprendre que la communauté internationale ne viendra pas les libérer des régimes autoritaires en place, et que les grandes puissances ne viendront pas établir la démocratie à leur place.

Il s’interroge: “Où va l’Afrique?” et précise que le continent est suspendu entre l’aspiration légitime à la liberté et le retour effectif des régimes autoritaires.

Il insiste sur le fait que les Africains doivent comprendre que la communauté internationale ne viendra pas les libérer des régimes autoritaires en place, et que les grandes puissances ne viendront pas établir la démocratie à leur place. Seul l’engagement des jeunes conscients peut sauver la démocratie menacée sur le continent.

L’Afrique a connu des luttes pour la démocratie depuis les indépendances des années 1960, mais de nombreux pays continuent de faire face à des régimes autoritaires. Les mouvements populaires pour la démocratie ont souvent été réprimés, et la situation des droits de l’homme reste préoccupante. Dans ce contexte, l’engagement des jeunes est crucial pour l’avenir démocratique du continent.

Les défis auxquels l’Afrique est confrontée incluent la corruption, les conflits internes et l’influence des puissances étrangères. Malgré ces obstacles, des initiatives citoyennes émergent, visant à promouvoir la démocratie et à défendre les droits humains. Le rôle des jeunes, connectés et engagés, est fonda

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