Washington Nie Avoir Renoncé au Boycott du G20 en Afrique du Sud

3
Washington Nie Avoir Renoncé au Boycott du G20 en Afrique du Sud
Washington Nie Avoir Renoncé au Boycott du G20 en Afrique du Sud

Africa. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré jeudi que les États-Unis avaient indiqué une possible révision de leur position concernant leur participation au sommet du G20 à Johannesburg, après la décision de boycotter l’événement annoncée par l’administration du président Donald Trump.

Cependant, la Maison Blanche a qualifié ces déclarations de « fausses informations ».

Des signaux contradictoires

Lors d’une conférence de presse conjointe avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen António Costa, Ramaphosa a affirmé:

« Nous avons reçu une notification des États-Unis, que nous discutons encore, concernant un changement possible de position sur une forme de participation à la réunion. »

Il a ajouté que cette discussion intervenait à quelques jours du sommet, précisant qu’il fallait encore évaluer la faisabilité et la portée réelle d’une telle participation.

Le boycott américain confirmé

L’administration Trump avait annoncé plus tôt qu’elle ne participerait pas au premier sommet du G20 organisé sur le sol africain, accusant le pays hôte – marqué par l’héritage de l’apartheid – de discrimination envers la population blanche.

Jeudi, un responsable de la Maison Blanche a précisé qu’un émissaire américain assisterait uniquement à la cérémonie de passation de la présidence du G20 entre l’Afrique du Sud et les États-Unis, mais pas aux discussions du sommet.

« C’est une fake news », a insisté le responsable.

« Le chargé d’affaires à Pretoria participera à la cérémonie de transfert à titre protocolaire, mais les États-Unis ne prendront pas part aux débats du G20. »

Le porte-parole de la présidence sud-africaine, Vincent Magwenya, a pour sa part répondu:

« Le président ne remettra pas la présidence à un chargé d’affaires. »

Une présidence contestée

Donald Trump avait rejeté l’ordre du jour de la rencontre prévue les 22 et 23 novembre, centré sur la solidarité internationale, le soutien aux pays en développement face aux catastrophes climatiques, la transition énergétique et la réduction de la dette mondiale.

Ramaphosa avait d’ailleurs ironisé la semaine dernière:

« Je ne veux pas remettre la présidence du G20 à un siège vide. Mais il semble que ce siège vide sera bien là. »

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici