Total et Chevron en Compétition pour un Champ Pétrolier en Namibie

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Total et Chevron en Compétition pour un Champ Pétrolier en Namibie
Total et Chevron en Compétition pour un Champ Pétrolier en Namibie

CE Qu’Il Faut Savoir

Total Energies et Chevron se battent pour obtenir 40% d’un projet pétrolier en Namibie, un pays qui pourrait devenir un acteur clé dans la production mondiale de pétrole grâce à des découvertes récentes. Le champ “Mubani” pourrait contenir 10 milliards de barils, mais des défis géologiques persistent.

Africa. Les entreprises Total Energies, française, et Chevron, américaine, se disputent une part opérationnelle de 40 % dans le projet pétrolier “Mubani”, récemment découvert en Namibie, selon des sources proches du dossier citées par une agence locale.

Cette découverte pourrait représenter un tournant pour la Namibie, un pays qui n’est pas encore membre du club des producteurs de pétrole et de gaz, mais qui pourrait devenir l’un des 15 plus grands producteurs mondiaux au cours de la prochaine décennie grâce à une série de découvertes offshore majeures.

On estime que le champ “Mubani” contient au moins 10 milliards de barils de ressources, ce qui en fait l’une des plus grandes découvertes sur le continent africain.

Malgré l’enthousiasme des entreprises énergétiques mondiales, la géologie de la Namibie a posé des défis à certains investisseurs, comme Shell, qui a dû abandonner certaines de ses découvertes en les considérant comme non rentables.

Cependant, Total et Chevron détiennent déjà des participations dans des champs proches de “Mubani”, ce qui leur confère un avantage dans la compétition et augmente leurs chances de succès dans le développement du projet.

Contexte africain

L’Afrique a fourni entre 25 % et 40 % de la production de Total en pétrole et en gaz au cours des deux dernières décennies, mais les projets de la société en Mozambique et en Ouganda font face à des obstacles financiers et sécuritaires. En Namibie, Total gère le projet “Venus” avec une capacité de 150 000 barils par jour, mais la forte proportion de gaz dans le champ rend l’extraction du pétrole plus complexe et coûteuse.

Chevron, de son côté, cherche à relancer ses activités d’exploration, bien que son dernier forage dans le bassin “Orange” n’ait pas abouti à des réserves commerciales, mais ait fourni des données importantes pour une évaluation future.

Cette compétition intervient alors que les grandes entreprises énergétiques cherchent de nouvelles découvertes pour compenser les défis rencontrés dans d’autres régions, tandis que la Namibie voit dans ces investissements une opportunité stratégique pour transformer sa position économique sur la carte énergétique mondiale.

Si ces projets parviennent à atteindre la phase de production, le pays pourrait connaître une transformation radicale de sa structure économique et de sa position géopolitique dans les années à venir.

L’Afrique a été un acteur majeur dans la production de pétrole, représentant entre 25% et 40% de la production de Total au cours des deux dernières décennies. Cependant, des projets en cours, notamment en Mozambique et en Ouganda, rencontrent des obstacles financiers et sécuritaires. La Namibie, avec ses récentes découvertes, pourrait changer la donne dans le secteur énergétique mondial, attirant l’attention des grandes entreprises comme Total et Chevron qui cherchent à diversifier leurs investissements.

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