CE Qu’Il Faut Savoir
Une attaque menée par le groupe armé “Mobondo” près de Kinshasa a entraîné la mort de 13 civils, selon des sources militaires. L’incident a également fait plusieurs blessés, y compris des enfants. Les forces armées congolaises ont réussi à neutraliser certains membres de la milice, mais la violence dans la région soulève des inquiétudes croissantes.
Africa. Une attaque menée par le groupe armé “Mobondo” a frappé le village de Nkana, près de Kinshasa, entraînant la mort de 20 personnes, dont 13 civils, selon la radio “Okapi”, citant le capitaine Anthony Mwalushayi, porte-parole des forces armées de la République Démocratique du Congo.
L’incident s’est produit dans la région de Kwamot, à proximité d’une des municipalités de la capitale. Plusieurs personnes, y compris trois enfants, ont été tuées lors de l’affrontement. Les forces gouvernementales ont réussi à éliminer cinq membres de Mobondo, tandis qu’un soldat congolais a été tué et un autre gravement blessé.
La milice “Mobondo” a émergé en 2022, composée principalement de membres de la communauté locale “Yaka”, et terrorise les habitants à travers la République Démocratique du Congo.
Plus tôt en novembre, une coalition de rebelles de l’Alliance du fleuve Congo (AFC) et du mouvement du 23 mars a pris le contrôle de la région de Bohemba dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo.
Au début de 2025, les rebelles du mouvement du 23 mars ont intensifié leurs activités dans l’est de la République Démocratique du Congo. Les autorités ont signalé qu’ils avaient pris le contrôle de villes clés dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, avec un soutien présumé du Rwanda, ce que Kigali dément.
La République Démocratique du Congo a longtemps été le théâtre de conflits armés, avec de nombreuses milices opérant dans différentes régions. La milice “Mobondo”, apparue en 2022, représente une menace croissante pour la sécurité des civils, en particulier dans les zones proches de la capitale. Les tensions entre les groupes armés et les forces gouvernementales continuent d’escalader, exacerbant la situation humanitaire dans le pays.
Les conflits dans l’est du pays, notamment avec des groupes comme le mouvement du 23 mars, sont souvent alimentés par des rivalités ethniques et des luttes pour le contrôle des ressources.





