Africa-Press – Gabon. Après l’Assemblée nationale, le Sénat de la transition a adopté mercredi 26 novembre 2025 la proposition de loi portant protection des défenseurs des droits humains. Une bonne nouvelle pour les acteurs de la société civile, qui disent attendre la promulgation de cette loi qui leur permettra de travailler sans crainte.
Mercredi au Sénat, la proposition de loi de l’ex-député de la transition Geoffroy Foumboula Libeka Makosso a été adoptée. «Les acteurs civiques [sont] désormais protégés par une loi au Gabon», résume l’initiateur du texte sur Facebook. «C’est à l’unanimité que cette loi tant attendue a été adoptée par les vénérables sénateurs devant une dizaine de membres du gouvernement», précise Marc Ona Essangui, sénateur de la transition et acteur civique.
À quelques jours de la célébration de la Journée des droits de l’homme, le 10 décembre prochain, les principaux concernés s’en réjouissent. C’est le cas de Lionel Ella Engonga, qui accueille «une bonne nouvelle pour la société civile gabonaise et pour tous les défenseurs des droits humains» du pays. «Cette loi reconnaît les défenseurs des droits de l’homme comme un groupe de personnes méritant reconnaissance et protection», ajoute le président de l’Association SOS Prisonniers Gabon (SPG) œuvrant pour la préservation de la dignité des personnes incarcérées.
Après l’adoption de cette loi par le Parlement, les acteurs de la société civile attendent désormais sa promulgation par le président de la République pour leur permettre de travailler sans crainte. «Les autorités gabonaises doivent désormais respecter les défenseurs des droits de l’homme sans discrimination et les protéger contre les actions arbitraires. Nos dirigeants ont l’obligation de garantir l’accès à des recours effectifs et à des enquêtes rapides et impartiales en cas de violations des droits des défenseurs», attend M. Ella Engonga.
