Commercialisation Des Récipients En Plastique Rentables

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Commercialisation Des Récipients En Plastique Rentables
Commercialisation Des Récipients En Plastique Rentables

Africa-Press – Niger. Les récipients en plastique, communément appelés roba en haoussa et cop en zarma, sont visibles dans presque dans tous les coins de la ville de Niamey. En effet, ces ustensiles sont très prisés par la population nigérienne, notamment par les femmes et surtout les vendeuses de nourriture.

Les récipients en plastique, allant des boîtes de conservation aux bidons, sont utilisés pour leur légèreté, leur durabilité et leur prix accessible. Bacharou Oumarou est revendeur de ces récipients en plastique au grand marché de Niamey. « Je suis dans ce commerce depuis plus de 4 ans et, vraiment, je gagne mon pain dedans. La majeure partie de ces récipients nous provient du Nigeria. Il y a ceux du Niger, mais, en matière de rentabilité, ceux d’ici nous semblent plus avantageux que ceux que nous importons. Pour ceux du Nigeria, avant d’être approvisionné, il y a beaucoup de temps d’attente et il y a le coût du transport. En matière de qualité, les clientes apprécient beaucoup plus ceux du Nigeria », a-t-il dit.

Le prix de ces récipients plastiques varie en fonction du modèle et de la taille. « Le prix, c’est de 50 FCFA à plus. Ce business est très bénéfique dans la mesure où il permet de gagner dignement sa vie. J’arrive à faire mes besoins et aider mes proches qui sont dans le besoin », explique Bacharou Oumarou.

Selon Oumar, un autre vendeur ambulant de récipients en plastique rencontré sur les artères du grand marché de Niamey, la provenance des articles et les prix sont à sa portée. « Je me ravitaille au grand marché de Niamey chez le grossiste. À seulement 20 000 FCFA, je peux prendre diverses variétés. Une fois les articles pris, je les attache avec une corde que je porte au cou et je fais le tour du marché à longueur de journée pour les revendre. Souvent, on peut prendre 2 à 3 jours ou plus avant que la marchandise soit écoulée. On peut se retrouver avec un bénéfice de 5 000 FCFA, cela dépend du marché. Et des fois, on prend avec nos fournisseurs même si on n’a pas d’argent. Une fois la marchandise écoulée, on enlève le bénéfice et on leur amène leur part », a-t-il dit.

Aminata Assoumana, utilise beaucoup les récipients en plastique. « Je les trouve très pratiques ; je fais beaucoup de tâches avec, pour ma lessive, c’est avec les bassines en plastique ; le gobelet pour prendre l’eau ; les assiettes ; le seau ; et les boîtes en caoutchouc. Surtout maintenant, il y a beaucoup de petits récipients pour la conservation de nos aliments », confie-t-elle.

Adama, une vendeuse de dambou, explique son intérêt pour ces récipients en plastique. « J’utilise beaucoup ces ustensiles. Je prends en grande quantité pour mon commerce », a-t-elle affirmé.

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