Africa-Press – Niger. Le ministre de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MEHA), le colonel MAIZAMA Abdoulaye a procédé, le mardi 19 août 2025, au lancement officiel, de deux (2) projets. Il s’agit du Projet d’Appui aux Services d’Eau Potable et d’Assainissement Résilients en Milieu Rural (PASEPAR-MR) dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder et le Projet d’Appui aux Services d’Eau Potable et d’Assainissement Résilients aux changements climatiques à Niamey et Tillabéri (PASEPA).
Pour un coût d’environ 6 milliards de Francs CFA, ces deux projets sont financés par l’Etat du Niger, le partenariat entre la Facilité Africaine de l’Eau, le Fonds nordique de développement, le Gouvernement du Royaume du Danemark et le Fonds Africain de Développement.
La cérémonie a enregistré la présence des membres du CNSP, ceux du gouvernement, des Secrétaires Généraux des ministères, des Secrétaires Généraux des gouvernorats de Niamey, Maradi, Tahoua, Tillabéry et Zinder, du responsable pays du bureau national de la Banque Africaine de Développement (BAD) et des représentants des institutions internationales, régionales et nationales.
Dans son discours de lancement des projets, le ministre MAIZAMA Abdoulaye a expliqué que l’atelier a pour objectif d’informer, former et sensibiliser l’ensemble des acteurs du démarrage effectif des activités de ces deux projets. De manière spécifique, il s’agit de consacrer le lancement officiel des deux projets; la présentation des composantes des deux projets ; la présentation des approches de mise en œuvre; la responsabilisation des différentes parties prenantes (Autorités, Unités de Gestion de Projet, populations bénéficiaires, services techniques) dans la mise en œuvre des projets et le renforcement des capacités des deux (2) Unités de Gestion du Projet (UGP) et des partenaires sur les procédures de la BAD.
Malgré d’énormes efforts consentis par le Gouvernement avec l’appui de ses partenaires au développement, le secteur de l’eau potable et de l’assainissement mérite, selon le ministre Maizama, une attention particulière. En effet, au 31 décembre 2024, le taux d’accès basique à l’eau potable des populations est de 50,1%, tandis que celui d’accès aux services d’assainissement basique n’est que de 6,3% à l’échelle nationale. Le colonel MAIZAMA Abdoulaye a enfin exhorté les responsables des unités de Gestion des deux projets et les autres acteurs concernés, à tout mettre en œuvre pour que les opérations prévues soient terminées dans le temps imparti avec efficacité et efficience.
Peu avant l’invention du ministre, le Secrétaire Général du Gouvernorat de Niamey, Moussa Saley Zouzou Moctar a, dans son mot de bienvenue, rappelé que l’accès à l’eau potable et à des infrastructures d’assainissement adéquates est un facteur essentiel de stabilité. Il réduit les tensions liées aux ressources, améliore la santé publique et renforce le tissu social. « En apportant l’eau là où elle est la plus nécessaire, nous bâtissons des communautés plus saines, plus unies et plus résilientes face aux défis. Ces projets sont une réponse directe à l’impératif de sécurité humaine, garantissant que nos populations, en particulier celles des zones rurales, vivent dans des conditions dignes et sécurisées », a-t-il ajouté.
Pour le Responsable Pays du Bureau National de la Banque Africaine de Développement (BAD), Monsieur BRI Firmin, à travers ces projets, la Banque Africaine de Développement réaffirme son soutien indéfectible au Niger dans ses efforts pour améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, la santé publique et renforcer la résilience face au changement climatique. Ces initiatives a-t-il ajouté, ne sont pas seulement des programmes techniques. « Elles représentent des investissements dans la dignité humaine, dans l’avenir de nos enfants et dans la prospérité de nos communautés avec des milliers de bénéficiaires directs et indirects », a-t-il précisé.
Le Responsable Pays du Bureau National de la BAD a enfin soutenu que l’eau et l’assainissement ne sont pas un luxe, mais un droit fondamental, c’est pourquoi, la Banque Africaine de Développement agissant en qualité d’Administrateur du Fonds Spécial de la Facilité Africaine de l’Eau (FAE) et le Fonds Africain de Développement (FAD), ont approuvé le financement de ces deux projets pour le bonheur des populations nigériennes.
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