Africa-Press – Niger. Dans une présentation faite, ce vendredi 19 décembre 2025, devant la plénière du Conseil Consultatif pour la refondation (CCR) par la Présidente de la Haute Autorité Nationale pour l’Energie Atomique (HANEA), Dr Mindaoudou Souley Zeinabou, il ressort que dans le cadre du programme nucléaire du Niger, le besoin en personnel se chiffre à quelque 8000 agents toutes catégories confondues.
Cette séance plénière du CCR était présidée par le 1e vice-président, M. Issoufou Katambé, et avait pour ordre du jour l’Examen et l’adoption du compte rendu sommaire de la séance du mercredi 17 décembre 2025, la journée d’Information sur la Haute Autorité Nationale pour l’Energie Atomique (HANEA), et une Communication du Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, Chargé du Budget
Dans son intervention, la Présidente de la HANEA, Dr Mindaoudou Souley Zeinabou a expliqué que dans le cadre du rassemblement du personnel de son programme, sa structure a procédé par une enquête au cours de laquelle , ‘’on a donné des chiffres et non des noms, et généralement on va dans des ministères ou dans les services de ressources humaines, et on répertorie la personne sans qu’elle ne le sache. On n’est pas obligé de venir parler à la personne’’
‘’C’est vrai qu’il y a un besoin très grand, jusqu’à 8000 personnes pour la phase de construction, mais attention, ces 8000 personnes là, ce ne sont pas que des spécialistes, ce sont des gens normaux de l’administration, des finances, des techniciens, des ouvriers » a-t-elle précisé, soulignant qu’il y a »1/12 de ces personnes qui doivent être des spécialistes nucléaires’’.
Selon la Présidente de la HANEA, ‘’nous avons fait les enquêtes et évalué ce qui est disponible. Il y’a des gens qui sont déjà spécialisés dans le nucléaire et d’autres qui ont des formations qui peuvent être complétées avec entre 3 et 6 mois ».
Mme Mindaoudou Zeinabou d’annoncer ‘’qu’il y a l’identification des structures de formation, que ce soit au Niger ou à l’étranger, la stratégie que nous avons adopté consiste à former les formateurs à l’extérieur qui vont venir assurer la formation au niveau national ».
»Mais dans tous les cas, il est clair qu’il faut des ressources humaines et qu’il faut mettre le paquet pour commencer’’ a-t-il reconnu, assurant enfin que
‘’on a déjà commencé, il y’a beaucoup de gens qui sont en train d’aller en formation. Il y’a aussi des stages réguliers de courte et moyenne durée. Quant aux médecins, ils sont en train d’être formés et la HANEA reçoit à peu près 400 et 500 bourses de formation par an toute durée confondue’’.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Niger, suivez Africa-Press
