Regards sur L’Afrique Durant 2024 et Ses Visions les Plus Marquantes Attendues en 2025

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Regards sur L'Afrique Durant 2024 et Ses Visions les Plus Marquantes Attendues en 2025
Regards sur L'Afrique Durant 2024 et Ses Visions les Plus Marquantes Attendues en 2025

Anouar CHENNOUFI

Africa-Press – Benin. L’année 2024 a représenté un tournant fondamental dans le cours de l’économie mondiale, à une époque où les pays du monde (y compris ceux du continent africain) continuaient d’être confrontés à des défis profonds et multidimensionnels, tandis que de nouvelles opportunités apparaissaient pour renforcer la reprise après les crises économiques qui l’ont précédée.

Le retour de Donald Trump à la tête du pouvoir aux Etats-Unis, avec sa politique basée sur le principe de « l’Amérique d’abord », annonce une nouvelle série de guerres commerciales qui pourraient menacer la stabilité de l’économie internationale.

Au milieu de cette scène, les caractéristiques de la désintégration du marché mondial sont devenues plus claires avec l’expansion du groupe BRICS, l’imposition de nouvelles sanctions américaines et le déclin de l’efficacité des chaînes d’approvisionnement. Des transformations qui non seulement affaiblissent la coopération internationale, mais créent également des obstacles supplémentaires à la stabilité et à la croissance économique.

I – Rappel de certains événements africains marquants survenus en 2024

Ce dossier contient un bref aperçu des événements les plus importants et des développements majeurs survenus en Afrique en 2024 dans divers domaines allant de la politique à l’économie, et du social à la sécurité, tout en passant également par une présentation des événements attendus en 2025.

• Enjeux politiques et diplomatiques

Grâce à leur participation aux sommets et rencontres régionales et continentales, durant l’année 2024, les pays africains ont cherché à mettre en évidence leurs problèmes et leurs priorités, depuis la réalisation de la justice climatique et l’augmentation des investissements dans le développement durable, jusqu’à l’autonomisation des jeunes et le soutien à l’innovation et à la révolution technologique.

À la lumière des transformations mondiales rapides, on constate que ces rendez-vous ont été l’occasion de faire entendre la voix du continent africain sur la scène internationale et de confirmer son engagement en faveur de partenariats qui renforcent sa stabilité et son développement.

A noter, à titre d’exemple, que les objectifs de l’Afrique, évoqués lors du Sommet sur le futur de 2024, ont constitué une feuille de route pour assurer un avenir meilleur à sa population et pour transformer sa vision ambitieuse en mesures pratiques qui contribuent à la renaissance du continent et à la réalisation de ses aspirations.

Ainsi, les objectifs africains les plus déterminants pourraient être énumérés comme suite:

-/- Confirmation de la position africaine sur la question palestinienne

Le sommet a démontré la solidarité continue des pays africains envers la question palestinienne et a rejeté les violations commises par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, alors que les discours de la plupart des dirigeants africains ont dénoncé les pratiques israéliennes et condamné les violations flagrantes des règles du droit international.

Par ailleurs, les pays africains ont cherché à souligner la nécessité d’arrêter immédiatement cette guerre, et à cet égard, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a condamné l’approche israélienne à l’égard des civils sans défense dans la bande de Gaza, tandis que l’ancien ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry a souligné la nécessité de mettre un terme aux pratiques israéliennes dans cette partie du Moyen-Orient et de s’opposer à la politique israélienne visant à liquider les territoires palestiniens par divers moyens.

-/- Œuvrer à la réforme des institutions financières

La réforme des institutions financières représente l’une des questions majeures qui préoccupent de nombreux dirigeants africains, dont les pays cherchent à assurer une représentation équitable des pays en développement au sein des institutions et organismes financiers, notamment en ce qui concerne la gouvernance économique, ce qui peut améliorer la réalisation du développement national, tout en garantissant la fourniture d’une aide financière aux pays en développement, selon des conditions particulières.

-/- Promouvoir le développement durable

Les pays africains ont appelé à la nécessité de parvenir à un financement durable et d’accroître le soutien financier de la part des pays développés et des institutions internationales:

Atteindre les objectifs de développement durable, travailler à l’adaptation au changement climatique et se concentrer sur l’obtention de financements pour des projets d’adaptation au changement climatique, en particulier à la lumière des effets négatifs croissants du changement climatique en Afrique.

En outre, l’Agenda 2063 reste confronté à de nombreux risques et défis, en particulier à la lumière de la nécessité d’un cadre continental pour faire face aux menaces climatiques, ainsi que d’avancer vers des voies à faibles émissions de carbone, dans un contexte de risques croissants liés au changement climatique, à. une époque où le changement climatique est devenu une menace importante pour la sécurité humaine, la croissance économique et le développement de l’Afrique. L’impact du changement climatique sur le continent a également fait l’objet d’une grande partie des discussions des dirigeants africains, surtout à la lumière de la menace grande et réelle que le changement climatique fait peser sur le continent, d’autant plus que le changement climatique est devenu une menace majeure pour les pays et les populations, sachant que dans certaines régions, cela a entraîné un nombre croissant de personnes déplacées et de réfugiés, résultant des guerres.

C’est pourquoi les pays africains ont souligné la nécessité d’aller de l’avant vers l’activation des dispositions de l’Accord de Paris: soit atteindre « zéro émission de carbone ».

-/- Renforcement de l’intégration régionale

Cela passe par le renforcement des liens commerciaux et d’investissement entre les pays africains afin d’accroître les bénéfices de la zone de libre-échange continentale et par l’obtention d’un soutien technique et matériel pour développer des projets régionaux tels que les réseaux d’énergie et de transport. Les pays africains disposent d’un ensemble d’avantages compétitifs et de la diversité de leurs ressources naturelles, qui sont susceptibles de les aider à améliorer les opportunités manufacturières, et donc à accroître les opportunités de localisation des industries à forte intensité de main-d’œuvre. En outre, l’Afrique dispose d’autres opportunités pour le processus d’industrialisation, à la lumière des taux de croissance croissants de son secteur industriel, par rapport à d’autres régions du monde en développement.

-/- Renforcer la situation sécuritaire en Afrique

Le continent africain a récemment connu de vastes transformations en matière de sécurité, en particulier dans les régions du Sahel et de la Corne de l’Afrique, et ce parce qu’elle souffre de défis de sécurité croissants, qui compromettent la réalisation de la sécurité et de la stabilité dans la région, dans un contexte de fréquence croissante des menaces auxquelles est confrontée la région de la mer Rouge, à la lumière des menaces pratiquées par le groupe Houthi contre les navires commerciaux de passage. Ceci, afin de faire pression sur l’armée israélienne pour un cessez-le-feu à Gaza, en complément des récentes menaces entre la Somalie et l’Éthiopie.

• Enjeux économiques et technologiques

En 2024, les économies africaines ont été davantage intégrées au commerce mondial, dont le Kenya ayant réalisé des progrès notables vers un accord commercial avec les États-Unis. Cependant, le continent reste vulnérable aux facteurs externes, notamment au virage imminent des États-Unis vers le protectionnisme, qui risque de compliquer les efforts des dirigeants africains pour réorganiser la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) après 2025. Les gouvernements africains ne devraient pas laisser cette crise se perdre, mais plutôt reconsidérer la liste des accords commerciaux.

• Défis et opportunités auxquels sont confrontés les efforts du continent africain lors du Sommet du Futur 2024

Le Sommet du Futur de 2024 a représenté une opportunité importante pour les pays du continent dans le contexte de l’expression de la vision du développement africain et de la discussion de ses défis et perspectives d’avenir au niveau mondial, notamment à la lumière de l’accélération des changements économiques, technologiques et politiques mondiaux. En outre, le continent est confronté à des défis majeurs, qui pourraient lui imposer davantage de pression, afin d’avancer vers la confrontation à ces défis.

Les défis les plus importants sont peut-être les suivants:

-/- Changements climatiques et leurs effets sur le développement

On ne peut nier que l’Afrique est confrontée à de graves fluctuations climatiques, notamment des sécheresses, des inondations et le déclin des terres arables. Ces phénomènes ont un impact significatif sur la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale, d’autant plus que la majeure partie de la population du continent dépend de l’agriculture comme principal moyen de subsistance.

-/- Pauvreté et chômage

Malgré la croissance économique enregistrée par certains pays africains, les niveaux de pauvreté et de chômage restent élevés dans de nombreuses régions. Des millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté et les jeunes éprouvent de grandes difficultés à trouver un emploi convenable. Cela réduit leur capacité à participer au développement économique et social.

-/- Infrastructures et développement technologique

De nombreux pays africains souffrent de la faiblesse des infrastructures dans les domaines des transports, de l’énergie et des communications. En outre, la fracture numérique reste importante, et c’est ce qui empêche l’adoption des technologies modernes et la possibilité d’en tirer profit pour améliorer la productivité et améliorer les services.

-/- Conflits politiques et sécuritaires

Il n’échappe à personne que certaines régions africaines sont témoins de conflits armés et de troubles politiques qui affectent la stabilité des pays et entravent la mise en œuvre des plans de développement. Ces conflits drainent les ressources humaines et matérielles et entravent les efforts internationaux et locaux visant à parvenir à la paix et au développement durable.

-/- Faible intégration régionale

Malgré la présence d’organisations régionales, telles que l’Union africaine et les communautés économiques régionales, la faible coordination entre les pays africains limite la capacité à exploiter les opportunités communes, que ce soit en matière de commerce, d’investissement ou de développement durable.

-/- Le volume croissant de la cybercriminalité affectant l’Afrique

Le continent a récemment connu une escalade du rythme des cyber-opérations, en particulier dans ses infrastructures vitales, et les banques sont parmi les cibles les plus importantes. Ces attaques ont fait perdre des milliards de dollars à un groupe de banques africaines, compte tenu de l’augmentation des opérations de piratage. Certains services électroniques ont également été perturbés. En outre, certaines agences de sécurité des pays africains ont été victimes d’opérations de piratage. Cela a conduit à une perturbation de son travail, comme cela s’est produit au Nigeria et en Afrique du Sud, d’où ont fuité des données et des informations dangereuses. C’est pourquoi certains pays africains cherchent à renforcer les partenariats, afin d’éliminer ces formes de menace aux processus de paix et de développement africains.

Dans un autre contexte, le continent possède de nombreuses opportunités, et le Sommet sur le futur de 2024 a représenté pour lui une opportunité historique de mettre en valeur ses capacités et sa vision de développement auprès du monde. Malgré les défis auxquels elle est confrontée l’Afrique, les opportunités qui s’offrent à elles sont grandes, si elles sont exploitées judicieusement. Grâce à la coopération régionale et internationale et aux investissements dans les populations et la nature, l’Afrique peut créer un avenir meilleur pour ses populations à cet égard.

• Les plus importantes opportunités

-/- Énergie renouvelable et durabilité environnementale

L’Afrique est riche en ressources naturelles qui peuvent être exploitées dans le domaine des énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. Investir dans ces domaines peut contribuer à fournir des sources d’énergie propres et durables, tout en favorisant la croissance économique et en créant de nouvelles opportunités d’emploi.

-/- Développement technologique et transformation numérique

La révolution technologique offre d’énormes opportunités aux pays africains pour promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat. La technologie peut contribuer à améliorer l’éducation, les services de santé et l’administration gouvernementale ; Cela améliore l’efficacité du développement économique et social.

-/- La jeunesse comme moteur du changement

Les jeunes constituent une grande proportion de la population africaine. Cela représente un moteur de croissance et de changement. Avec une éducation et une formation appropriées, ces jeunes peuvent devenir des leaders dans divers domaines et contribuer à bâtir un avenir meilleur pour le continent.

-/- Ressources naturelles

L’Afrique possède d’énormes ressources naturelles, notamment des métaux précieux, du pétrole et du gaz naturel. En outre, la gestion durable de ces ressources peut constituer « la base du développement économique » et générer d’énormes revenus pour soutenir des projets de développement.

-/- Renforcement de la coopération internationale

Le Sommet du Futur a offert aux pays africains l’occasion de renforcer leurs partenariats avec la communauté internationale, et ce sommet a permis à ouvrir la porte à de nouveaux investissements, un soutien technique et une aide au développement de la part des pays développés et des organisations internationales.

-/- Tirer le meilleur parti de ces opportunités et relever les défis

Les pays africains doivent adopter des politiques stratégiques et globales pour renforcer l’intégration régionale en améliorant les infrastructures, en adoptant des politiques économiques unifiées, en investissant dans l’éducation et l’innovation pour développer le capital humain et en s’efforçant d’adopter des solutions durables au changement climatique, en mettant l’accent sur les énergies renouvelables, et améliorer la transparence et la bonne gestion des ressources naturelles.

II – Les questions les plus importantes qui retiennent l’attention des dirigeants africains

Certes, les discours africains ont abordé bon nombre des principales questions d’intérêt pour le continent africain, ainsi que d’autres questions régionales liées aux aspects politiques et économiques. Certains dirigeants africains ont même mis en évidence un groupe de questions urgentes qui préoccupent le continent à la lumière des développements rapides qui se produisent sur la scène régionale et internationale, dont les plus importantes sont peut-être les suivantes:

-/- Focus sur la sécurité africaine

Les pays africains ont souligné en 2024 la nécessité de renforcer la sécurité et la paix au sein des pays du continent, en particulier dans les régions du Sahel et de la Corne de l’Afrique, à la lumière des troubles qui sévissent dans les deux régions, et à la lumière des changements qu’ils traversent.

En outre, les pays africains restent attachés à la nécessité de parvenir à la sécurité et à la stabilité, et certains pays ont dénoncé les interventions étrangères d’un certain nombre d’autres pays sur le continent africain, et un certain nombre de pays d’Afrique de l’Est ont évoqué les dangers d’une agitation croissante dans la région de la mer Rouge, à la lumière de la croissance des mouvements extrémistes et de leurs menaces croissantes pour la région.

-/- Œuvrer pour résoudre les conflits et maintenir la paix

Les dirigeants africains ont souligné la nécessité de résoudre les conflits par des moyens pacifiques, en particulier à la lumière de la récente augmentation des conflits régionaux, tels que les tensions entre le Rwanda et la République du Congo, la poursuite de la crise libyenne. , et le volume croissant des menaces terroristes dans diverses parties du continent africain. En outre, lors du sommet, les dirigeants des pays africains ont souligné la nécessité d’adopter une approche plus efficace dans le cadre des efforts de maintien de la paix, ainsi que d’avancer vers la résolution des limites des opérations menées par les missions de maintien de la paix des Nations Unies.

-/- Réaliser le développement social et économique

Les dirigeants des pays africains mettent l’accent sur l’importance de réduire la pauvreté et d’œuvrer pour accélérer les processus de développement du continent afin de combler l’important déficit d’infrastructures. Accélérer les processus de développement social et économique et progresser vers la résolution des problèmes urgents qui y sont associés, tels que l’insécurité alimentaire et la réalisation de la technologie, de la finance et des transports. En outre, certaines propositions soumises par certains pays africains, tels que l’Égypte et le Kenya, se sont concentrées sur la nécessité de développer les projets d’énergies renouvelables, ainsi que sur la promotion des partenariats d’investissement vert, d’autant plus que l’Afrique dispose d’un grand potentiel dans les domaines de l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’énergie hydroélectrique.

III – Vision future

Depuis la guerre russo-ukrainienne, l’Afrique a retenu l’attention des puissances internationales, en particulier à la lumière de l’émergence du continent en tant que bloc électoral qui ne peut être sous-estimé. Les grandes puissances ont cherché à contrôler certains systèmes africains, ce qui a transféré le conflit entre puissances internationales en Afrique. Le Sommet du Futur tenu à New York en 2024 s’est tenu au moment où le continent cherchait à réformer le travail des Nations Unies et à obtenir deux sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU, et au moment où les grandes puissances voyaient que la persistance des divisions au sein du continent pouvaient servir leurs intérêts à maintenir leur contrôle sur les ressources naturelles du pays et à bénéficier de la situation stratégique de certains autres pays.

Certains scénarios peuvent être abordés, dans ce contexte, comme suit:

-/- Tout d’abord, un scénario optimiste

La possibilité d’avancer sur la voie de l’attribution de deux sièges permanents à l’Afrique au Conseil de sécurité. Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, avait appelé à la nécessité de réformer les institutions internationales, soulignant l’importance d’accorder au continent africain deux sièges permanents au Conseil de sécurité, saluant l’importance de la coopération existante entre l’Union africaine et les Nations Unies, en particulier à la lumière des conclusions et des résultats du Sommet du Futur, qui a exigé la nécessité de rendre justice aux peuples africains.

-/- Scénario pessimiste

Entraver les efforts internationaux visant à attribuer deux sièges permanents au continent africain. Malgré le grand accueil des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, ces pays feront obstacle à tous les efforts visant à créer des sièges permanents pour le continent africain, compte tenu de leur droit de veto. En effet, l’obtention par le continent africain de sièges permanents au Conseil constitue un obstacle à de nombreuses décisions et politiques, outre le fait que ces pays ne souhaitent pas entrer dans d’autres affrontements avec des pays puissants, comme le Japon, l’Allemagne et peut-être l’Inde et le Brésil. Obtenir un membre permanent du Conseil, à l’instar des pays africains, le continent latino-américain n’étant pas représenté parmi les membres permanents.

-/- Scénario neutre

Réaliser des réformes formelles des systèmes mondiaux, ce qui pourrait conduire à un réexamen de certains organismes internationaux, ce qui pourrait conduire aussi à une réforme du système au sein du Conseil de sécurité et à une véritable réforme des institutions financières mondiales qui imposent leur contrôle et leur hégémonie aux pays en développement et entravent leurs efforts de développement.

En conclusion, on peut confirmer qu’en 2024 l’Afrique a bénéficié d’une opportunité pour le continent d’élaborer des stratégies pour la reconsidération de certaines politiques d’action africaine commune, ce qui pourrait être le début d’une position africaine unique, exigeant ses droits et capable de renforcer la participation du continent, de manière réelle, au sein du politiques de gouvernance mondiale.

• À quoi s’attendre en 2025

Le continent africain, qui est le deuxième plus grand continent de la planète (en termes de superficie), deviendra un acteur central et un facteur important dans les affaires internationales au cours des prochaines décennies.

Son abondance de ressources stratégiques, son avantage démographique favorable et ses perspectives de croissance attractives pourraient conférer à ses dirigeants une influence cruciale, même si saluer et reconnaître ces progrès ne dispense pas les pays africains de la responsabilité de continuer à travailler pour obtenir des résultats plus rapides et plus positifs.

2025 est une année festive pour l’Afrique, car les Africains de tout le continent célébreront un grand nombre d’occasions historiques susceptibles de faire avancer le continent.

En effet, la nouvelle année s’annonce riche en événements majeurs sur le continent africain, marquant des moments clés dans les domaines de l’économie et de la politique.

-/- Elections dans plusieurs pays africains

L’année 2025, en Afrique de l’Est, sera rythmée par des élections au Rwanda, Burundi, Kenya et en Éthiopie, Tanzanie, Ouganda. Pour ces pays, l’année 2025 sera riche en événements politiques et, peut-être, en rebondissements.

Sur le plan politique, l’année 2025 sera marquée également par plusieurs scrutins: législatifs, municipaux et surtout présidentiels.

-/- Elections également à l’Union Africaine

La Commission de l’Union africaine procédera au renouvellement de sa direction lors du sommet de l’organisation, prévu le 15 février 2025 à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Conformément au principe de rotation régionale, le successeur du Tchadien Moussa Faki sera issu de la région de l’Afrique de l’Est. Ce mandat, d’une durée de cinq ans, s’étendra jusqu’en 2029. L’élection repose sur une majorité des deux tiers des États membres disposant du droit de vote.

Trois candidats sont en lice pour occuper le poste de président:

• Mahmoud Ali Youssouf, actuel ministre des Affaires étrangères de Djibouti,

• Raila Amolo Odinga, ancien Premier ministre du Kenya,

• et Richard Randriamandrato, ancien ministre des Affaires étrangères de Madagascar.

Fin des transitions au Gabon et en Guinée

Au Gabon: Porté au pouvoir par la junte qui a renversé la « dynastie Bongo » le 30 août 2023, le général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a promis de rendre le pouvoir aux civils au terme du processus de transition.

En Guinée: le chef de la junte a annoncé que 2025 sera « une année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel ». Le général Mamadi Doumbouya n’a pas donné de date précise pour le terme de la transition initialement prévu en fin 2024.

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