Africa-Press – Benin. Les choses se compliquent pour le président du parti « Restaurer l’espoir ». Interpellé depuis le 12 décembre 2025 dans le cadre de l’affaire liée au coup d’Etat du 7 décembre 2025, Candide Azannaï a été placé sous mandat de dépôt au terme de son passage à la Criet le vendredi 19 décembre 2025. L’acteur politique qui se réclame de la résistance a d’abord était introduit au parquet de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) avant de passer devant le juge d’instruction et celui des libertés et de la détention. C’est au terme de ce périple qu’un mandat de dépôt a été décerné contre lui au petit matin de ce samedi 20 décembre 2025 pour « complot contre la sûreté de l’Etat et incitation directe à la rébellion ». L’information a été confirmée par son conseil Maitre Elie Vlavonou Kponou.
Outre Candide Azannaï, cinq autres personnes en l’occurrence des militaires ont été également placés sous mandat de dépôt dans cette affaire. Cette actualité ouvre un long chapitre judiciaire pour l’ancien ministre délégué à la défense du président Patrice Talon qui depuis sa démission du gouvernement en 2017, s’illustre dans une opposition frontale au régime de ce dernier. Tout comme Candide Azannaï, d’autres personnalités à l’instar de Chabi Yayi, fils de l’ancien président Boni Yayi et secrétaire aux affaires extérieures du parti « Les démocrates » a été interpellé dans ce dossier. Idem pour Sounon Boké Soumaïla, député du même parti qui est actuellement en garde à vue en attendant sa présentation la Criet.
