Africa-Press – Benin. Le ministère de la Santé lance du 1er au 7 décembre 2025 une vaste campagne nationale de vaccination contre le Virus du Papillome Humain (HPV), destinée aux filles âgées de 9 à 14 ans dans toutes les écoles et centres publics identifiés. Cette initiative vise à protéger durablement les adolescentes contre le cancer du col de l’utérus grâce à un vaccin sûr, efficace et gratuit.
SOMMAIRE
Mobilisation des parents et des leaders communautaires
Le Bénin renforce sa lutte contre le cancer du col de l’utérus. À travers un communiqué officiel, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, annonce le lancement d’une campagne nationale de vaccination contre le Virus du Papillome Humain (HPV), première cause de cette maladie qui demeure l’un des cancers les plus meurtriers chez la femme. L’opération se déroulera du 1er au 7 décembre 2025 sur toute l’étendue du territoire national.
Soutenue par les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé, la campagne cible spécifiquement les filles âgées de 9 à 14 ans, tranche d’âge jugée la plus adéquate pour une protection optimale avant l’exposition au virus. Le vaccin sera administré gratuitement dans les écoles primaires, secondaires et dans les sites publics préalablement définis par les autorités sanitaires.
Mobilisation des parents et des leaders communautaires
Selon le communiqué, cette vaccination constitue un moyen fiable de prévenir la maladie et de sauvegarder à long terme la santé des jeunes filles béninoises. Le ministère insiste sur la sécurité et l’efficacité du vaccin, déjà utilisé dans de nombreux pays pour réduire considérablement les cas de cancer du col de l’utérus.
Le ministre Benjamin Hounkpatin appelle à une mobilisation forte de toutes les composantes de la société, parents, tuteurs, enseignants, leaders communautaires ainsi que les autorités religieuses et traditionnelles. Leur implication est jugée indispensable pour garantir le succès de la campagne et assurer une large couverture vaccinale.
Le ministère invite les familles à permettre aux jeunes filles de recevoir cette dose indispensable à leur santé future. « Protégeons ensemble nos filles contre le cancer du col de l’utérus », souligne le communiqué.
