Africa-Press – Benin. Le principal parti d’opposition, Les Démocrates, ne désarme pas. Écarté de la liste provisoire des candidats à la présidentielle de 2026 par la Commission électorale nationale autonome (CENA), le parti dirigé par Boni Yayi a engagé une série de recours devant la Cour constitutionnelle.
Un verdict très attendu
Ce lundi, la Haute juridiction tient une audience spéciale pour examiner plusieurs requêtes.
Parmi les recours déposés, celui de Karim Goundi, secrétaire adjoint à la jeunesse du parti Les Démocrates, retient particulièrement l’attention.
Dans sa requête, il conteste la méthode de calcul utilisée par la CENA pour déterminer le seuil des 15 % de parrainages exigés.
Selon lui, le total des élus étant de 186 (109 députés et 77 maires), « 15 % de 186 représentent 27,9, soit 27 parrainages lorsqu’on arrondit au nombre entier inférieur ».
En exigeant 28 signatures, la CENA aurait donc, selon lui, dépassé le seuil prévu par la loi. Le requérant cite à l’appui l’article 132 du code électoral du 10 mars 2024, qui stipule qu’un candidat doit être parrainé par « au moins 15 % de l’ensemble des élus » sans fixer de chiffre absolu.
Cette différence d’interprétation, minime en apparence, pourrait s’avérer décisive pour la suite du processus électoral pour le parti de l’opposition.
Un verdict très attendu
Au total, cinq recours ont été introduits devant la Cour constitutionnelle: par le duo candidat et par plusieurs militants du parti. Tous visent à obtenir la réintégration du duo Les Démocrates dans la course à la magistrature suprême.
L’audience plénière prévue ce lundi 27 octobre s’annonce donc cruciale. Son verdict est très attendu.
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