Africa-Press – Burkina Faso. Le gardien de but Hervé Koffi a signé avec Angers SCO pour un prêt pour la saison. Le Burkinabè a la possibilité de retrouver son poste de numéro 1. En conférence de presse ce mardi 15 juillet 2025, Hervé Koffi a saisi l’occasion pour revenir sur ses ambitions avec Angers.
Sur son arrivée à Angers: « Ça n’a pas été très compliqué. C’est vers la fin de la saison passée qu’on a eu à parler. On a parlé, c’était fluide. On a parlé du projet. J’ai vu que c’était intéressant. J’avais très hâte de participer à cela, de les rejoindre ».
Son manque de temps de jeu la saison écoulée: « Quand on sort de quatre ou cinq saisons en tant que titulaire et revenir se trouver en tant que numéro 2 dans un club, il y a quand même des frustrations et des questions à se poser individuellement. Je me suis dit que c’était la meilleure solution pour moi, venir ici et avoir du temps de jeu et de continuer à progresser.
C’était difficile. Pour le moment, j’aimerais garder mes forces et mon énergie pour la saison à venir. J’aimerais me concentrer sur la saison à venir, laisser le passé au passé. J’aimerais me concentrer sur la saison à venir ».
La gestion de la situation à Lens: « Il y avait de bonnes personnes autour de moi qui ont su me remotiver. Je me suis dit que c’est le football. Il y a tout. Mon passage à Lens m’a donné beaucoup d’expériences et beaucoup de choses que je ne savais pas au milieu du foot. De ne pas trop vite s’attacher aux gens, d’être prudent et se méfier ».
« Quand je suis arrivé à Lille, je suis venu en tant que numéro 2, j’étais prêt à cela. Du moment où j’ai commencé à jouer, je ne voulais plus m’arrêter. Je voulais continuer à enchaîner les matchs. Venir me retrouver sur le banc, c’est frustrant. Ça donne des doutes. Personnellement, j’aimerais avoir du temps de jeu et continuer sur ma lancée ».
Les leçons apprises : « Ça m’a apporté beaucoup de choses. J’ai gagné en maturité et en expérience aussi. Dans le jeu, il y a beaucoup de choses que je n’arrivais pas à faire ou que je faisais précipitamment aussi. Du coup, en enchainant beaucoup de matchs, j’ai corrigé beaucoup de choses. En me retrouvant sur le banc de touche, je perds certains repères. Mais arrivé à un certain âge dans le foot, il faut arriver à faire la différence sur beaucoup de choses et rester concentré ».
A propos de Yaya Fofana: « J’aimerais le féliciter pour sa saison qu’il a réussi à faire aussi. Je le souhaite qu’il puisse aller s’exprimer dans un autre club, ou un autre pays. Avoir les pressions sur les épaules, je dirais que c’est une pression positive. J’aimerais continuer saur ma lancée, c’est continuer de montrer ce que je sais faire, et aider l’équipe à atteindre ses objectifs ».
Ses débuts: « D’abord, j’étais d’abord joueur de champ avant d’être gardien de but. C’est quelque chose que j’ai naturellement. C’est vrai qu’il y a encore deux ou trois trucs à corriger, je continue de corriger aux entraînements. On ne finit jamais d’apprendre ».
Sur sa famille: « C’est une famille de footballeurs. Mon père a joué au foot ainsi que mes oncles frères. Mon père a joué pour l’équipe nationale du Burkina. Chaque fois que je voyais les images et ses photos à la maison, j’avais la motivation, cette envie de faire comme lui. C’est ce qui m’a poussé à être footballeur aussi.
Mais j’ai commencé d’abord comme joueur de champ. Ensuite, j’ai eu l’envie d’être gardien et le poste de gardien, c’est quelque chose qui me convenait plus. J’avais l’amour d’être dans les buts. Sur les arrêts, ça me donnait plus d’envie d’être derrière et sauver l’équipe. Ce qui m’a amené derrière les buts. C’est ce qui m’a amené ».
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