Reconquête du Territoire à Koumana Après Occupation

Reconquête du Territoire à Koumana Après Occupation
Reconquête du Territoire à Koumana Après Occupation

Africa-Press – Burkina Faso. Après près de deux années d’occupation terroriste, le village de Koumana, situé dans la commune de Bondoukuy, région du Bankui (ex-Boucle du Mouhoun) a été libéré par les Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso, notamment grâce à l’opération militaire « Tourbillon vert 2 ». Aujourd’hui, les populations sont revenues s’installer et la vie a repris son cours, preuve des efforts de reconquête de l’intégralité du territoire national, entrepris par les plus hautes autorités du pays. Des travaux champêtres aux commerces, tout a repris à Koumana, sous la veille permanente des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Allons à la découverte de ce village, reconquis, consolidé et réinstallé, au détour d’une visite effectuée le lundi 15 septembre 2025.

Lors de l’évaluation des contrats d’objectifs des ministres, en début juillet 2025, le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de brigade Célestin Simporé, avait déclaré que 72,70% du territoire était sous le contrôle de l’État burkinabè. Nous avons eu l’opportunité de nous rendre dans l’une des localités reconquises, consolidées et réinstallées, accompagnés par des soldats du deuxième Escadron de sécurisation routière et d’intervention (ESRI 2) de la gendarmerie nationale, dirigée par le capitaine Yacouba Sankara. Il s’agit de Koumana, village occupé, terrorisé, martyrisé mais libéré, pour reprendre les propos tenus par le général Charles de Gaulle lors de son entrée triomphale à Paris en 1945, après la victoire des forces alliées sur les nazis durant la seconde guerre mondiale.

De la terreur à la liberté

Koumana est un village situé à environ 18 kilomètres au nord de Bondoukuy, commune située, elle, à 90 kilomètres de Dédougou, chef-lieu de la région. Après le briefing et les consignes de sécurité du capitaine Yacouba Sankara, nous embarquons à Bondoukuy pour Koumana, non pas avec la peur au ventre, mais avec la forte envie de voir réellement ce qui s’y passe, d’être témoins de la marche triomphale du Burkina Faso vers l’horizon de la paix, de la liberté et de la prospérité. Tout le long de la route qui y mène, il y a des champs de mil et de maïs par-ci, des champs de coton et de sésame par-là. Juchés sur nos motos de type « Aloba », nous observons toutes sortes de cultures: du haricot, de l’arachide, du soja, du sésame, etc. Durant la traversée sur la piste par endroits sablonneuse, boueuse ou latéritique, aucun arrêt, aucune menace ; rien que les chants des oiseaux qui résonnent, accompagnés du vrombissement des motos.

Pour celui qui vient du centre du pays, difficile de rester indifférent face à cette végétation, cette nature verte qui rappelle que nous sommes dans l’une des régions les mieux arrosées du pays, le « grenier du Faso » comme on la surnomme. Les populations que nous croisons en route s’empressent de lever les deux mains, sourire aux lèvres, pour saluer leurs libérateurs, les soldats qui nous accompagnent. D’autres ne manquent pas de crier: « La Patrie ou la mort, nous vaincrons ! »

À l’entrée du village, le drapeau du Burkina Faso est bien hissé, signe de résilience et d’appartenance au pays des Hommes intègres. Après les différents checkpoints des VDP qui veillent au grain, nous arrivons au marché. Les boutiques et ateliers sont ouverts, bien qu’on ne soit pas jour de marché. Des mécaniciens sont à l’œuvre, des vieillards devisent, des boutiques de vente de produits de grande consommation sont ouvertes. Tandis que des vendeuses de galettes s’activent, ceux de poisson guettent le moindre client et les vendeurs d’appareils électroniques et d’habits patientent devant leurs échoppes. Non loin, se dresse un rondpoint paré des couleurs des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) et de la Russie, comme on le voit régulièrement à Ouagadougou ou dans d’autres villes du pays.

Mais tout n’a pas toujours été rose et paisible à Koumana. Le village a seulement refusé de plier l’échine devant les individus sans foi ni loi, qui ont tenté d’imposer, par les armes, leur vision du monde. Occupé depuis décembre 2023 par les terroristes, Koumana a été reconquis, consolidé et réinstallé en mars 2025, grâce à l’opération « Tourbillon Vert 2 ». Les terroristes en avaient fait l’un de leurs bastions. Au marché, place centrale du village, l’ennemi, qui a pris les jambes au cou face aux intrépides combattants burkinabè, a laissé derrière lui des hangars, des minibus et des motos brûlés, des pylônes de télécommunications sabotés. Face à la puissance de feu de l’armée burkinabè, les terroristes n’ont eu d’autre solution que de prendre la poudre d’escampette. Ceux qui s’étaient terrés sont sortis de leurs cachettes à cause de la faim et ont été neutralisés, selon les explications du président du comité villageois de développement.

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Le capitaine Yacouba Sankara, commandant de l’ESRI 2, se veut encore plus rassurant: tous les villages de Bondoukuy ont été reconquis et réinstallés. Selon lui, Koumana a été le village le plus éprouvé, mais à l’exception d’un incident de mine anti-personnel aux premières heures de la réinstallation, la situation est calme. Grâce aux renseignements bien introduits, l’ennemi n’y a plus été aperçu. En plus, des patrouilles sont régulièrement menées pour rassurer davantage la population. D’ailleurs, ceux qui ont témoigné à notre micro ne tarissent pas d’éloges et de gratitude envers les forces combattantes. Pour des raisons de sécurité, nous avons utilisé des pseudonymes pour les désigner et flouté les visages des différents intervenants.

Les VDP veillent au grain

Si Koumana est toujours debout et que la vie y a repris son cours, c’est en grande partie grâce aux VDP, qui y veillent jour et nuit. Kalachnikov en main, « Bélier », chef VDP de Koumana, assure que depuis leur arrivée, il n’y a plus de problèmes de sécurité. « Depuis notre arrivée ici, il y a quatre à cinq mois, l’ambiance est bonne. Il y a de l’engouement et beaucoup de gens sont revenus. Chaque vendredi, jour du marché de Koumana, ça grouille de monde. Nous sommes arrivés depuis seulement un mois », a-t-il confié. Il insiste sur le fait que des patrouilles sont régulièrement menées car le risque zéro n’existe pas.

Le représentant des VDP précise que depuis la reconquête de Koumana, populations et VDP vivent paisiblement et en symbiose. « Tout va bien, il n’y a pas eu de problèmes graves. Les gens ont commencé à rentrer depuis le mois de mars 2025. Ils ont commencé à semer à partir de mai. Les cultures sont bonnes. Les gens sont satisfaits, le haricot, les arachides, le maïs, tout est prêt maintenant. Il y a même l’ambiance dans quelques endroits où les gens causent, par exemple les cabarets, les boutiques. La vie a repris son cours de jour comme de nuit », a soutenu Bélier, qui invite ceux qui hésitent toujours à revenir s’installer, car le Koumana de la terreur et de la peur, c’est du passé.

Abdoulaye, président du Conseil villageois de développement (CVD) de Koumana, lui, se rappelle encore ces moments difficiles, où ils ont dû fuir leurs terres face à la menace terroriste. « C’était très difficile. C’est depuis décembre 2023 que nous avons été obligés de quitter notre village. Nous nous sommes réfugiés à Bobo-Dioulasso, Houndé, Dédougou, Ouagadougou ; d’autres sont restés à Ouarkoye, Kosso et Bondoukuy », se remémore-t-il amèrement.

Mais grâce aux efforts des plus hautes autorités, des FDS et des VDP, Abdoulaye et les siens sont revenus s’installer. Et depuis, selon ses propres mots, le quotidien actuel des habitants de Koumana, c’est vaquer à leurs occupations et manger du maïs frais ainsi que du poisson. « Depuis notre retour, nous sommes contents, nous n’avons plus de soucis sécuritaires. Les VDP ont bien travaillé et continuent de le faire. Ceux qui ne sont pas encore de retour peuvent revenir. C’est parce que tout va bien que nous sommes revenus. Ici à Koumana, le quotidien actuel, c’est manger du maïs frais et du poisson. Il n’y a plus de peur. Toute personne qui veut venir à Koumana peut le faire sans inquiétude », rassure le président du CVD de Koumana. Tout en priant pour le retour de la paix dans toutes les localités du Burkina Faso, il n’a pas manqué de remercier les FDS et les VDP ainsi que les autorités, notamment le président Ibrahim Traoré, d’avoir œuvré à ramener la paix à Koumana.

Même son de cloche chez le boutiquier Hamza. Après s’être réfugié à Bobo-Dioulasso, il est revenu dans son Koumana natal pour continuer ses activités de commerce. Depuis maintenant six mois, il dit n’avoir aucune crainte. Et la présence des VDP est plus qu’une assurance pour lui.

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Avec le retour de la paix à Koumana, la Société burkinabè des fibres textiles (Sofitex) y a affecté un agent de suivi. Ce dernier est arrivé à Koumana il y a trois mois. Et à l’entendre, les populations vaquent paisiblement à leurs occupations, sous la protection permanente des VDP. « Moi, je suis revenu trouver la population. C’est grâce aux efforts des FDS que la population a été réinstallée. Comme les populations ont dit qu’elles vont produire de nouveau, la Sofitex a jugé bon d’affecter un agent de suivi auprès d’elles pour le bon suivi des cultures. Côté sécurité, il n’y a aucun problème, les gens vaquent sereinement à leurs occupations. Si vous-mêmes, vous avez pu venir ici, c’est que la réinstallation est effective. Tous ceux qui veulent visiter Koumana, ou ceux qui veulent revenir se réinstaller, ils peuvent revenir, il n’y a aucun souci. Le jour de marché, il y a toujours de l’ambiance, les gens sont contents et nous aussi. Ça fait mon troisième mois ici et depuis lors, nous sommes tranquilles », appuie-t-il.

Dans notre progression, nous avons croisé Hamado en pleine causerie avec ses amis devant une boutique de vente d’accessoires de téléphones. Il affirme être revenu à Koumana il y a environ trois mois, parce que la sécurité y règne. Malheureusement, pour le moment, les affaires ne marchent pas comme il le souhaite. Mais pour lui, la priorité reste la sécurité ; et de ce côté, tout va bien.

À part les femmes qui jouent les timides, personne ne refuse un micro tendu. Les témoignages fusent de partout, chacun voulant raconter ce qu’il a vécu, exprimer la joie de retrouver ses terres natales ou encore exprimer sa gratitude à ceux qui en sont à l’origine. Sidi Madi, agriculteur et commerçant, a vu sa boutique détruite par les forces du mal. Malgré cette déconvenue, de retour à Koumana, il n’est pas prêt à abandonner. Pour ce faire, il mise sur l’agriculture afin de pouvoir reprendre bientôt ses activités commerciales. « Franchement, avant, c’était très compliqué. Il y a de cela une année, c’était inimaginable de revenir ici. Nous avions fui pour nous réfugier à Ouarkoye, Dédougou, Bobo-Dioulasso, partout où on se sentait en paix. Grâce aux efforts des plus hautes autorités et des FDS, nous sommes revenus nous réinstaller. Depuis notre retour, nous n’avons plus eu de problème de sécurité. Ici, nous pratiquons l’agriculture. D’autres, le commerce et l’élevage. Mais beaucoup, c’est l’agriculture. Les boutiques, y compris la mienne, ont été brûlées. Donc, pour le moment, on cultive pour pouvoir ensuite reprendre nos activités de commerce et d’élevage », a-t-il souligné.

Revenir vivre à Koumana était, selon Ali, également agriculteur, inimaginable il y a de cela une année. Après des tentatives de réinstallation échouées, celle de mars 2025 a été la bonne, celle qui a permis de chasser les obscurantistes. Et depuis, les populations réinstallées vivent paisiblement. « Par le passé, ce n’était vraiment pas simple. Les terroristes sont venus nous chasser et nous sommes allés nous réfugier dans d’autres localités. Après cela, il y a eu une première tentative de réinstallation pour nous permettre de récolter le coton. Nous avons pu récolter mais cela n’a pas duré. Nous étions obligés de fuir à nouveau. Mais depuis les opérations de reconquête de mars 2025, nous sommes revenus nous réinstaller. Et depuis lors, aucun souci, tout se passe bien. Les VDP sont partout et veillent sur nous. Partout où on part, on n’a plus peur, on se sent en sécurité. Dieu merci, depuis notre retour, on a pu semer et tout marche bien », témoigne-t-il.

Lacina, l’unique agent de santé, héros à Koumana

Malgré le retour de la sécurité, les services sociaux de base reprennent timidement à Koumana. Si les écoles sont en passe d’être rouvertes pour l’année scolaire 2025-2026, le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) fonctionne au ralenti grâce au sacrifice d’un seul homme: Lacina, agent de santé à base communautaire. Il est le seul et unique « médecin » sur qui compte toute la population réinstallée de Koumana. Refusant d’abandonner la population, il se démène jour et nuit pour administrer les premiers soins aux malades.

Arrivé au CSPS de Koumana depuis 21 ans comme agent de soutien et depuis 2017 comme Agent de santé à base communautaire (ASBC), Lacina s’est attardé sur les conditions de fermeture du centre de santé. « Le CSPS a été fermé depuis décembre 2023 à cause des bandits armés. Ils ont commencé à déguerpir les villages alentour et ensuite, il ne restait que nous au milieu. Donc, nous ne pouvions plus tenir, nous étions obligés de fuir », détaille-t-il, le visage ferme, laissant entrevoir sa tristesse. Après l’installation des VDP en mars 2025, il est revenu aider la population. Dès son retour, il s’est rendu compte que les terroristes ont pillé le CSPS, notamment les matelas, les comprimés, entre autres, et saboté certains équipements comme les panneaux solaires et les batteries qui alimentaient le centre en électricité. Malgré tout, Lacina a décidé de rester dans son village, pour soutenir la population.

De jour comme de nuit, c’est lui l’unique espoir des habitants. Et en notre présence, une jeune femme, accompagnée de son enfant, est venue pour une consultation. Malgré le fait qu’il soit le seul et tout le temps sollicité, celui qui est vu comme un héros ne joue pas le sauveur. En effet, Lacina ne prend pas tout en charge. Les cas graves sont transférés vers d’autres centres de santé plus adaptés, avec un personnel qualifié. Après l’utilisation d’une méthode contraceptive, la patiente du jour affirme avoir des saignements sans arrêt. Lacina l’orientera par la suite vers le CSPS de Kéra pour une meilleure prise en charge.

« Je m’occupe des maladies comme le paludisme, la toux, la diarrhée, les petites plaies. On fait également le Programme élargi de vaccination (PEV). Je collabore avec le major de Kéra. Chaque vendredi, il y a un agent qui vient faire le PEV ici », soutient-il. Il y a également une accoucheuse villageoise qui aide les femmes, avec l’appui de l’ASBC Lacina, qui précise qu’elle a été formée pour cette tâche et dispose du matériel nécessaire.

La réouverture du CSPS, principale doléance des habitants de Koumana

Les principales difficultés du CSPS, selon Lacina, se résument au manque de personnel et de médicaments. Les quelques comprimés qu’il va chercher à Kéra, village voisin, sont épuisés deux jours après. Les produits achetés sont revendus au même prix, sans un seul franc de plus. Pour lui, son sacerdoce, c’est de soulager la population, surtout en ces temps difficiles et de résilience. Son souhait le plus cher, tout comme celui des habitants de Koumana, c’est la réouverture effective du CSPS, d’autant plus que, selon Lacina, depuis sept mois, il n’y a plus de souci de sécurité. Il invite donc le président de la délégation spéciale de la commune de Bondoukuy à accélérer l’affectation des agents de santé, pour le bonheur de la population de Koumana.

Ce cri de cœur est unanimement partagé et soutenu par les populations de Koumana qui, à chaque entretien, appellent à la réouverture du CSPS, des écoles ou encore à la construction de forages, car ce qui existait a été détruit par les terroristes.

« Notre doléance, c’est la réhabilitation et la réouverture de notre CSPS et des écoles. Les fontaines ont été détruites, nous n’avons pas d’eau potable et les routes sont inaccessibles pour rejoindre Kéra ou Bondoukuy », interpelle Abdoulaye, le président du CVD de Koumana.

« Notre principale préoccupation actuelle, c’est la réouverture du CSPS. L’ASBC, c’est lui seulement qui nous aide. Si ton enfant est malade et que c’est urgent, de jour comme de nuit, c’est lui qui se démène pour nous aider. Il nous a aidés de nombreuses fois et les mots nous manquent pour le remercier. Sans lui, ce n’est pas simple. C’est difficile de se rendre à Kéra ou Bondoukuy à cause du mauvais état des routes. Donc, il nous aide beaucoup. Pour le reste, tout se passe bien côté sécurité », ajoute l’agriculteur Ali.

Si toutes les doléances des populations de Koumana tournent autour de la réouverture du CSPS, c’est à juste raison. Comme dit la sagesse populaire, « la santé avant tout ». « Nos doléances actuelles, c’est l’état de la route et surtout le CSPS. Si on a un malade la nuit, il faut se rendre à Kosso ou Kéra, et la route est en mauvais état. Si ce problème se règle, il y a déjà la sécurité. Quant à la pauvreté, avec le travail, on arrivera à surmonter cela et à reprendre nos activités d’avant », insiste de son côté Sidi Madi.

L’espoir renaît au niveau de l’éducation

Au niveau de l’éducation, l’espoir renaît. Les enfants pourront reprendre le chemin de l’école dès cette rentrée scolaire. Les acteurs concernés s’activent pour la réouverture des classes. Lakenapin, professeur certifié des écoles et directeur d’école à Koumana, est dans l’enseignement depuis 15 ans maintenant. Suite à la dégradation de la situation sécuritaire à Koumana, il a décidé de troquer la craie contre la kalachnikov en s’engageant comme VDP. Depuis lors, il participe à la protection du village et des villageois. Pour lui, la situation s’étant nettement améliorée, il est prêt à reprendre la craie si les écoles rouvrent, tout en gardant la kalachnikov, car selon Lakenapin, c’est le même village. Et des deux côtés – l’enseignement et la protection du village –, on aura toujours besoin de sa contribution. Une responsabilité qu’il endosse avec amour, fierté et patriotisme.

Se montrant confiant pour la réouverture des classes, il a même indiqué que la rentrée administrative a effectivement eu lieu le 15 septembre 2025. Un des enseignants est déjà de retour à Koumana. Tout en souhaitant le retour de la paix dans l’espace AES, Lakenapin appelle les autorités compétentes à les accompagner avec du matériel et la réhabilitation des salles de classe, car de nombreux locaux ont été endommagés.

En attendant la reprise effective des services sociaux de base, la vie a repris son cours normal à Koumana. Le mieux que l’on puisse dire après cette visite à Koumana, c’est que des efforts sont consentis par les Forces de défense et de sécurité, sous la houlette des plus hautes autorités, pour le retour effectif de la paix dans tout le Burkina Faso. Koumana est un exemple parmi tant d’autres ; d’Est en Ouest, du Nord au Sud, les opérations de reconquête se poursuivent jusqu’à la récupération de l’intégrité du territoire national. Et bientôt, un soleil radieux brillera dans un Burkina Faso de paix, souverain, debout et prospère.

Mamadou Zongo

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