Ministère de la Communication : La revue à mi-parcours se penche sur la sensibilisation sur le vaccin contre le Covid-19 au Burkina

Ministère de la Communication : La revue à mi-parcours se penche sur la sensibilisation sur le vaccin contre le Covid-19 au Burkina
Ministère de la Communication : La revue à mi-parcours se penche sur la sensibilisation sur le vaccin contre le Covid-19 au Burkina

Africa-PressBurkina Faso. Le secrétaire général du ministère en charge de la Communication, Rabanki Abou-Bakr Zida, a présidé ce vendredi, 23 juillet 2021 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la revue à mi-parcours de l’année de la composante communication de son département. Elle porte un regard particulier sur la sensibilisation sur le vaccin contre le Covid-19 au Burkina.

Ils étaient une quarantaine de participants venus des différentes directions régionales de la communication et des médias du Burkina pour prendre part à la revue à mi-parcours 2021 du ministère en charge de la Communication ouverte ce 23 juillet à Ouagadougou. Une revue au cours de laquelle, il a été question pour eux de faire le bilan du premier semestre de la mise en œuvre du plan de travail annuel 2021 des sections C4D (communication pour le développement) et CEP (communication externe extérieure/plaidoyer) de l’UNICEF avec un accent particulier sur la question du vaccin contre le Covid-19 au Burkina.

Pour le secrétaire général du ministère, Rabanki Abou-Bakr Zida, président de la cérémonie, cette revue est une opportunité pour les acteurs de capitaliser les leçons apprises, de partager leurs expériences et de réfléchir sur les conduites à tenir pour achever les activités programmées pour le second semestre.

C’était également l’occasion pour lui de rappeler le rôle que la communication peut jouer dans le développement social et surtout dans la sensibilisation de la population pour un changement de comportement. « La communication est essentielle au développement durable, vu que c’est un processus de dialogue qui permet aux populations de définir qui elles sont, ce qu’elles veulent et comment y parvenir », commente-t-il. Il précise qu’elle a pour but de faciliter l’accès à l’information et à la connaissance, de promouvoir la participation, de donner la parole aux personnes exclues et d’influer sur les politiques publiques.

C’est un moyen par lequel, dit-il, l’on peut inciter les populations à opérer des changements de comportement, des changements sociaux en faveur des droits des enfants. Et de souligner que dans ce contexte d’insécurité liée à l’extrémisme violent couplé à la pandémie du covid-19, la pratique de la communication doit être par ailleurs un processus multisectoriel de partage de l’information sur les actions planifiées pour juguler les effets pervers de ces épreuves que traverse le Burkina Faso.

C’est pourquoi, il a invité les différents acteurs du monde de la communication à contribuer efficacement à la sensibilisation de la population burkinabè à l’acceptation du vaccin contre le covid-19 pour mettre fin à la maladie.

Au chef du département communication de l’UNICEF, Moumouni Sanogo, d’appuyer ses propos en demandant aux acteurs de la communication de s’impliquer plus dans la sensibilisation de la population pour l’atteinte des résultats dans le changement de comportement et surtout concernant le vaccin afin de pouvoir lutter efficacement contre la maladie à coronavirus.

« Car jusqu’à présent les gens hésitent toujours à se faire vacciner et c’est le rôle des acteurs de la communication de les sensibiliser et de les amener à le faire. C’est d’ailleurs pourquoi, le ministère de la Santé a pris la décision de permettre aux jeunes à partir de 18 ans de pouvoir se faire vacciner », partage-t-il, tout en appelant les communicateurs à continuer dans cette dynamique afin que l’on puisse avoir des résultats collectifs.

 

 

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