Coopération internationale : « C’est une erreur totale de se tourner le dos », convainc Jean-Luc Mélenchon

Coopération internationale : « C'est une erreur totale de se tourner le dos », convainc Jean-Luc Mélenchon
Coopération internationale : « C'est une erreur totale de se tourner le dos », convainc Jean-Luc Mélenchon

Africa-PressBurkina Faso. Entamé le 18 juillet, le séjour du président de la France insoumise, le député Jean-Luc Mélenchon s’achève cet après-midi, mercredi 21 juillet 2021, avec un face-à-face avec la jeunesse burkinabé. C’est l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo qui a été choisie pour cet échange qui porte sur le thème : “Y-a-t-il un avenir en commun dans la francophonie ?”.

C’est dans une salle du PSUT (Programme socio-économique d’urgence de la transition, 500 places) bondée de jeunes, en majorité d’étudiants, que l’ancien membre du parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon, a fait son entrée, peu après 15h, accueilli par de fortes ovations.

Il est introduit par ses hôtes à travers une lucarne sur son parcours politique. M. Mélenchon, ainsi lancé, va faire son entrée par des propos porteurs de reconnaissances envers tous ceux qui ont donné sens à son séjour. Il va ensuite rendre un hommage à sa “terre d’accueil”, le Burkina Faso, et son peuple. “Chaque génération est un peuple nouveau”, s’est-il annoncé à son auditoire par cet adage avant d’ajouter qu’il y avait “urgence” pour lui d’être là, au Burkina, pour parler de ce qui est commun aux peuples français et burkinabé.

Avant d’arriver au thème à proprement parler, Jean-Luc Mélenchon a fait une incursion dans l’actualité relative au sentiment anti-français qui s’exprime sur le continent africain, notamment en rapport avec la présence militaire de la France.

Là, le candidat déclaré à la présidentielle française de 2022 invite à ne pas perdre de vue que la France est diverse. Il y a cette France qui n’a jamais accepté l’impérialisme, le colonialisme, le paternalisme, balise-t-il.

Le leader politique qui dit comprendre ce sentiment hostile, reste persuadé que “c’est une erreur totale de se tourner le dos”. Il pense plutôt qu’il y a nécessité de s’unir pour faire face aux défis de l’humanité. Il s’agit surtout des défis sécuritaires ; et de son avis, il n’existe aucune solution militaire à un problème politique.

Cette adresse à la jeunesse burkinabé se tient quatre années après le discours à la jeunesse africaine du “jeune” président français (novembre 2017, dans la même université), Emmanuel Macron. Tout comme son prédécesseur Macron, mais bien davantage exprimé que lui, M. Mélenchon se dit admiratif du président Thomas Sankara, dont il ne cesse d’évoquer les idées et la vision.

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