Africa-Press – Burkina Faso. La « Fête de la Récolte Chine-Burkina Faso 2025 » s’est déroulée le 6 novembre 2025 matin sous le signe du succès et du partenariat renforcé. L’événement, axé sur la promotion des résultats de la coopération agricole bilatérale, a vu l’Ambassade de la chine et le ministère chargé de l’agriculture burkinabè célébrer une saison agricole prometteuse, avec un bon rendement.
Pour la « Fête de la Récolte Chine-Burkina Faso 2025 », la journée a été marquée par une double visite sur les sites de démonstration. L’activité a commencé à Zongo dans la région d’Oubri, où les délégations ont visité les stocks de mil et assisté à une démonstration de battage mécanique.
Elle s’est ensuite poursuivie à Boulbi, lieu de la cérémonie symbolique de récolte du riz hybride. C’est ici que l’Ambassadeur de Chine, Zhao Deyong, et le Secrétaire Général du MARAH, Gaoussou SSanou, se sont adressé aux agriculteurs.
L’Ambassadeur Zhao Deyong a souligné que l’objectif de la Chine n’était pas de donner des aides ponctuelles, mais d’appliquer le principe « Mieux vaut apprendre à pêcher que de donner du poisson ». Il a rappelé que l’expertise chinoise a permis, depuis 2024, de former plus de 10 000 agriculteurs et techniciens, tout en contribuant à multiplier par 4,5 le rendement moyen par hectare au Burkina Faso.
« Ce sont vos mains couvertes de terre qui ont rempli vos greniers, et ce sont vos dos au teint de bronze qui ont soutenu la prospérité du Burkina Faso ! », a déclaré l’Ambassadeur. De son côté, Gaoussou SANOU Sanou a salué cette coopération comme un atout majeur pour l’atteinte des objectifs de l’Offensive Agro-pastorale et Halieutique.
L’introduction des nouvelles variétés chinoises de riz hybride est au cœur de cette stratégie. Ces variétés, sélectionnées et testées, affichent des potentiels de rendement allant jusqu’à 7 à 10 tonnes à l’hectare, un bond significatif par rapport aux 3 à 5 tonnes obtenues avec les anciennes variétés locales.
Le Secrétaire Général a insisté sur la vision des autorités visant à se départir des aides alimentaires pour assurer une véritable autosuffisance. Les variétés chinoises, homologuées et adaptées aux conditions agro-pédo-climatiques locales, complèteront les variétés existantes de l’INERA pour garantir la sécurité alimentaire, dit-il.
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