Africa-Press – Burkina Faso. Une coalition des associations de l’économie informelle a apporté, ce mercredi 11 juin 2025, des éclaircissements sur le processus électoral du 28 novembre 2024, portant renouvellement des instances du conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI BF). Ce, suite à la sortie d’une partie qui rejette les résultats de cette élection.
“L’objectif de ce point de presse vise à présenter à l’opinion publique l’unique vérité sur un ensemble d’évènements qui se sont succédés suite à l’organisation du dernier congrès de renouvellement des instances de la faitière de l’économie informelle du Burkina Faso”, a d’entrée en jeu lancé Harouna Kaboré, porte-parole de la coalition.
Il a souligné que leur sortie vise dans un premier temps à rétablir la vérité des évènements suite au renouvellement des instances de la faitière de l’économie informelle le jeudi 28 novembre 2024 à Tenkodogo, mais également à clarifier leur position, face aux récentes sorties médiatiques d’un autre camp qui rejette l’élection du bureau.
“La coalition tient à prendre l’opinion nationale à témoin que pour fournir l’information juste sur la période de renouvellement du bureau conformément aux textes, une large concertation a d’abord réuni tous les membres statutaires y compris nos dissidents actuels, les 24 et 26 octobre 2024.
A ces rencontres préparatoires, tous les membres présents ont manifesté à l’unanimité leur volonté commune de faire prévaloir le consensus autour de la reconduction des membres du bureau exécutif national et des bureaux de région”, a-t-il déclaré.
Et de poursuivre que: “à notre grand étonnement, les mêmes personnes ont fait un revirement spectaculaire en attaquant le même processus électoral auquel ils ont adhéré et participé du début jusqu’à la fin. Sans nul doute, cela est dû à une manipulation politique et politicienne afin de s’accaparer du CNEI BF du fait de sa grande représentativité sur le plan national”.
Par ailleurs, les membres de cette coalition interpellent les plus hautes autorités à “surveiller l’agenda caché des dissidents et de leurs mentors, qui pour nous pourrait aller au-delà de toute considération liée à la gouvernance du secteur informel”.
Enfin, ils demandent au chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré d’élargir l’assurance maladie universelle aux travailleurs du secteur informel.
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