Occupation anarchique des voies à Bobo-Dioulasso : La dernière phase de sensibilisation avant l’opération de déguerpissement

Occupation anarchique des voies à Bobo-Dioulasso : La dernière phase de sensibilisation avant l’opération de déguerpissement
Occupation anarchique des voies à Bobo-Dioulasso : La dernière phase de sensibilisation avant l’opération de déguerpissement

Africa-Press – Burkina Faso. Il ne reste plus que 48 heures avant que les Caterpillars de la commune de Bobo-Dioulasso n’entrent en action pour l’opération de déguerpissement des emprises des voies. C’est le délai ultime accordé aux « derniers récalcitrants » dans l’après-midi de ce lundi 7 avril 2025. « Passé ce délai, nos services procéderont à un déguerpissement forcé, même si nous ne voudrions pas en arriver à cet extrême », a indiqué le président de la délégation spéciale communale, Laurent Kontogom.

Le délai de libération des emprises des voies à Bobo-Dioulasso est arrivé à terme. En effet, l’on se souviendra qu’il y a deux mois environ, la commune de Bobo-Dioulasso lançait l’opération de libération des accotements des principales artères de la portion urbaine de la ville de Sya. En début mars, ce délai a été prolongé encore d’un mois. Ce lundi 7 avril, le délai est arrivé à terme.

Et face au constat du non-respect de la mesure par certains occupants des magasins et boutiques, le président de la délégation spéciale communale, Laurent Kontogom, en collaboration avec l’ensemble des présidents de délégations d’arrondissements, a décidé de mener une dernière phase de sensibilisation sur le Boulevard de la révolution, notamment sur le tronçon de la gare STAF jusqu’au niveau de l’ancienne gare SOGEBAF. A cette occasion, un ultimatum de 48 h a été accordé aux « derniers récalcitrants ». Au terme de ce délai, soit le jeudi 10 avril, les services municipaux procéderont à un déguerpissement forcé.

Cette dernière phase de sensibilisation vise, selon les autorités communales, à témoigner de leur bonne volonté à privilégier une approche pacifique et concertée du déguerpissement. « Il s’agit aujourd’hui de sortir nous enquérir de la situation exacte du terrain et aussi indiquer les limites aux occupants à respecter. Nous nous sommes accordés encore 48 heures de sortie terrain pour sensibiliser. Donc nous appelons à la compréhension des populations, à leur accompagnement, à nous faciliter la tâche de sorte à ce que, dans un esprit citoyen, dans l’ordre et la discipline, nous puissions procéder à la libération de ces emprises sans qu’il n’y ait des difficultés », a-t-il souhaité.

Avant d’ajouter: « Durant les 48 heures, nous allons continuer la sensibilisation et à partir du jeudi, nous espérons ne pas en arriver là, mai nous allons procéder à la libération sous coercition des emprises ». Il a rappelé que cette opération concerne principalement les portions urbaines des routes nationales numéro 1 (Bobo-Ouaga), numéro 7 (Bobo-Banfora), numéro 8 (Bobo-Orodara), numéro 9 (Bobo-Bama-Faramana), numéro 10 (Bobo-Dédougou). Donc la portion urbaine où il y a des occupants du domaine public.

La règle, selon l’autorité, c’est de libérer les accotements des voies de deux mètres de part et d’autre. Au niveau de la zone visitée cet après-midi, le Boulevard de la Révolution, la distance est de six mètres de part et d’autre qu’il faut respecter. Et pour les portions où ce ne sont pas des routes nationales dans la ville, il est demandé aux gens de libérer les emprises des caniveaux pour faciliter leur curage, afin de minimiser au maximum les risques d’inondation dans la ville.

Au terme de cette séance marathon de sensibilisation, le message semble passé auprès de ces occupants. Ils ont promis de se conformer à la norme d’ici le délai imparti.

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