Régulation Efficace des Médias Sociaux par Olivia Compaoré

Régulation Efficace des Médias Sociaux par Olivia Compaoré
Régulation Efficace des Médias Sociaux par Olivia Compaoré

Africa-Press – Burkina Faso. Olivia Compaoré, stagiaire conseiller en cinéma et audiovisuel, a soutenu son mémoire de fin de formation à l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM), le lundi 8 septembre 2025, dans les locaux de ladite école, à Ouagadougou. Le jury, après ses observations et amendements, a sanctionné le travail de recherche avec la note de 17/20.

Dans un contexte marqué par la désinformation et les discours haineux, il est d’une urgence de repenser la régulation des médias sociaux au Burkina Faso.

Fort d’un tel constat, Olivia Compaoré, stagiaire conseiller en cinéma et audiovisuel, a jugé pertinent et nécessaire de traiter des « Enjeux et défis de la régulation des médias sociaux au Burkina Faso ».

Pour ce faire, elle s’est principalement posée la question de « comment réguler efficacement les médias sociaux sans porter atteinte à la liberté d’expression? »

Laquelle question lui a permis d’analyser les mécanismes actuels de régulation pour pouvoir déceler les différentes limites et de proposer des pistes de solutions.

Au titre des résultats obtenus, Olivia Compaoré a fait savoir une insuffisance de régulation des médias sociaux, l’obsolescence des mécanismes d’observation des contenus, l’insuffisance et la mauvaise adaptation du cadre juridique vis-à-vis des médias sociaux.

« La plupart des sanctions affligées par le Conseil supérieur de la communication (CSC) se résume à des mises en demeure. Le cadre juridique est insuffisant et mal adapté aux spécificités des médias sociaux. La loi N 041-2023/ALT du 21 novembre 2023 ne prend pas en compte toutes les spécificités des plateformes numériques et ne dispose toujours pas des textes d’applications nécessaires.

Faible coordination interinstitutionnelle ; plusieurs institutions ont la charge de la régulation du numérique (CSC, CIL, BCLCC, ARCEP) », a-t-elle davantage indiqué, soulignant le manque de moyens techniques, humains et l’insuffisance du budget alloué au CSC.

Comme piste de solutions, elle propose de revoir le cadre juridique pour prendre en compte les spécificités des plateformes numériques, de renforcer les capacités du CSC afin qu’il puisse accomplir convenablement ses missions. Elle invite aussi à une meilleure collaboration entre les différentes institutions en charge de la régulation de l’espace numérique…

Le jury, après ses observations et amendements, a sanctionné le travail de recherche avec la note de 17/20. « C’est vraiment une immense joie et une immense fierté. Et pourquoi pas pousser la réflexion pour une amélioration de la régulation? », a déclaré Olivia Compaoré.

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