Yemboini Bonaventure Ouoba À La Direction De PROPHARM

Yemboini Bonaventure Ouoba À La Direction De PROPHARM
Yemboini Bonaventure Ouoba À La Direction De PROPHARM

Africa-Press – Burkina Faso. Yemboini Bonaventure Ouoba est le nouveau directeur général de l’unité pharmaceutique PROPHARM. Il succède à Touwend-Taoré Yaogo qui assurait l’intérim. La cérémonie de passation de service a eu lieu dans la matinée de ce mardi 3 juin 2025 au siège de la société située à Komsilga, à la périphérie sud-ouest de Ouagadougou. Elle a été présidée par le PCA de la société Alain Siri, en présence du directeur général de la Caisse de dépôts et d’investissements du Burkina Faso, le Pr Balibié Serge Bayala, nouvel actionnaire majoritaire de cette firme pharmaceutique.

Le nouveau directeur général de la société PROPHARMA, Yemboini Bonaventure Ouoba, aura la lourde tâche de relancer et restructurer les activités de la plus grande unité de production de médicaments du Burkina Faso. Il succède à Touwend-Taoré Yaogo qui assurait l’intérim. Avant de céder son fauteuil, le directeur général sortant a invité son successeur à œuvrer pour la production et la commercialisation des molécules produites par la firme et à la réduction des coûts de la chaîne de valeur.

« Il y a les défis d’ordre réglementaire, d’ordre financier et d’ordre organisationnel à relever. En termes de perspectives, il faut noter que PROPHARM totalise 11 molécules développées. À l’immédiat, c’est de travailler à produire ces molécules et à les commercialiser. C’est aussi de grouiller et travailler davantage à élargir le portefeuille de produits. Et l’autre élément, c’est de travailler à la réduction des coûts de la chaîne de valeur », a souligné Touwend-Taoré Yaogo.

Fraîchement installé, le nouveau directeur général a tout d’abord remercié les plus hautes autorités pour la confiance placée en sa modeste personne en lui confiant cette responsabilité. Tout en saluant également le travail accompli par son prédécesseur, le nouveau directeur général a articulé son mandat autour de plusieurs axes majeurs. Il s’agit notamment de la relance de la production, de la certification ISO 9001, de la pré-qualification de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), etc.

« Mon mandat s’articulera autour de plusieurs axes majeurs. Succinctement, c’est la relance rapide de la production des produits pharmaceutiques dans les semaines à venir, travailler à obtenir une certification ISO 9001 pour renforcer la confiance en nos produits afin d’obtenir plus de crédibilité auprès de laboratoires étrangers, développer des partenariats stratégiques, obtenir la pré-qualification de l’OMS et assurer aussi la formation continue et le développement des compétences de notre personnel », a indiqué Yemboini Bonaventure Ouoba.

Le nouveau directeur général compte également relever ces défis pour l’intérêt supérieur de la nation. Et pour ce faire, il compte sur l’engagement et le dévouement de son personnel. « Notre société d’État a pour vocation aujourd’hui de servir l’intérêt général. C’est une mission noble, exigeante et plus que jamais essentielle dans le contexte actuel. Je suis pleinement conscient du défi qui nous attend, qu’il soit d’ordre financier, économique, social ou environnemental. Cependant, je suis convaincu que nous avons toutes les capacités pour les relever ensemble. Je sais compter sur votre engagement, votre expertise et votre dévouement. C’est dans un esprit d’équipe et de solidarité que nous atteindrons nos objectifs », a confié Yemboini Bonaventure Ouoba.

Pour rappel, la société PROPHARM a été rachetée par l’État burkinabè à travers la Caisse de dépôts et d’investissements du Burkina Faso, qui devient l’actionnaire majoritaire avec 70 % du capital. Cette acquisition stratégique par l’État burkinabè marque un tournant pour la dynamisation de l’industrie pharmaceutique locale et constitue un levier majeur pour la sécurité sanitaire nationale et régionale. En effet, dans sa quête d’un Burkina Faso pleinement souverain, la politique gouvernementale en matière de santé a consacré la mise en œuvre d’un technopôle pharmaceutique d’envergure, conçu pour garantir un accès élargi aux médicaments et assurer une couverture sanitaire efficiente à l’échelle nationale et sous-régionale.

« La Caisse de dépôts et d’investissements du Burkina Faso est une institution financière publique à caractère spécial. Ses attributions sont spécifiquement d’accompagner les actions des politiques publiques dans le sens de l’intérêt général. Il a donc plu aux plus hautes autorités de notre pays, le Burkina Faso, sur l’orientation d’une souveraineté sanitaire, d’engager la Caisse de dépôts au nom de l’État pour acquérir ce fleuron, en faire un instrument stratégique de production de médicaments, de production d’alicaments et aussi de valorisation de tout ce qui peut toucher à la pharmacopée traditionnelle. La Caisse de dépôts a donc été mandatée pour mener cette opération. Cela a pris quelque temps, mais finalement nous sommes arrivés à une participation de 70 % dans le capital, et cela a permis de mettre en place un organe de gouvernance faisant désormais de la PROPHARM une société d’économie mixte dans laquelle l’État est aux côtés d’acteurs du secteur privé, notamment des spécialistes du médicament, des pharmaciens. Et ce matin, on assiste donc à l’installation du nouveau directeur général pour un nouveau défi, la restructuration, le développement et la souveraineté sanitaire de notre pays », a déclaré le Pr Balibié Serge Bayala, directeur général de la Caisse de dépôts et d’investissements du Burkina Faso.

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