Accusation du commandant de l’US AFRICOM : « M. Langley, nous sommes au regret de vous dire le Burkina Faso d’abord ! »

Accusation du commandant de l’US AFRICOM : « M. Langley, nous sommes au regret de vous dire le Burkina Faso d’abord ! »
Accusation du commandant de l’US AFRICOM : « M. Langley, nous sommes au regret de vous dire le Burkina Faso d’abord ! »

Kamanga Mathias Zida

Africa-Press – Burkina Faso. Lors d’une séance publique de la Commission sénatoriale des Etats-Unis d’Amérique sur les forces armées, consacrée à l’audition des hauts responsables militaires des commandements américains, en début avril 2025, le général Michael Langley, commandant de l’US AFRICOM, a tenu des propos désobligeants vis-à-vis de la dynamique du gouvernement burkinabè d’affirmer sa souveraineté.

Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, Chef de l’Etat, a été particulièrement visé par lesdits propos. Il lui a en effet été reproché, en substance, d’utiliser l’or du Burkina Faso pour sa protection. Si le gouvernement burkinabè, en montant au créneau, a vivement protesté contre ce manquement, il est un devoir pour nous, populations burkinabè, de dire NON à cette ingérence dans les affaires intérieures de notre pays.

Mieux, de rappeler à ce Général que le Capitaine Ibrahim Traoré pense avant tout aux intérêts de son pays, le Burkina Faso, et n’est nullement dans cette posture de faire plaisir à un autre pays encore moins aux États-Unis ce, au détriment de son Faso natal, la terre de ses ancêtres. Nous répondons donc au Général Langley, le Burkina Faso d’abord, pour paraphraser le Président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump, avec son slogan de l’« America First ».

Ce que l’on peut d’ailleurs retenir de cette audition ratée devant la représentation nationale américaine, c’est que le commandant de l’US AFRICOM a failli à sa mission. Il n’a malheureusement pas, à l’image d’autres chefs d’Etat africains, pu faire rallier à sa cause notre Capitaine Ibrahim Traoré.

Cette accusation portée contre ce digne fils d’Afrique a été visiblement le seul argument qu’a eu le Général Langley pour tenter de justifier son échec.

Avec ces récentes visites successives (médiatisées) en Algérie et en Côte d’Ivoire, le Général bénéficie certainement d’un sursis. Dans l’air, flotte l’épée de Damoclès. Il lui faut, illico presto, remédier à cette situation. Populations du Burkina Faso, chers patriotes, notre Camarade le Capitaine Ibrahim Traoré a besoin de notre soutien. Seul, il ne pourra faire de notre pays l’Eldorado tant rêvé, car le chemin est parsemé d’embûches, d’épines.

Comme nous l’avons déjà démontré depuis le 30 septembre 2022 à ce jour, continuons de faire bloc derrière ce Capitaine intègre. Aujourd’hui et plus que jamais, il est de notre responsabilité de protéger notre Camarade contre vents et marrées.

Sortons alors le 30 avril 2025 à la Place de la Révolution, ex-Place de la Nation, comme un seul Homme, pour davantage montrer notre soutien au Capitaine Ibrahim Traoré et à sa dynamique de gouvernance.

Sortons massivement pour faire savoir au Général Langley que notre Capitaine est un leader digne, soutenu et aimé de son peuple. Sortons ce jour pour que le Général Langley et toute personne de son acabit sache désormais que le Burkina Faso n’a plus d’injonctions à recevoir de qui que ce soit. Burkinabè nouveau, nous avons fait le choix de prendre notre destin en main. La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !

Kamanga Mathias Zida
Citoyen burkinabè
Responsable de l’initiative spontanée Action civilo-militaires pour la cohésion sociale (A.C-M.C.S).

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