Africa-Press – Burkina Faso. M. kone
Plusieurs personnes ont été blessées, parmi les forces de sécurité et des manifestants, lors de la manifestation contre l’insécurité ce samedi à Ouagadougou et d’autres manifestants ont été interpellés, a annoncé le ministre de la sécurité Maxime kone.
En effet, ce samedi une marche s’est déroulée sur un certain nombre de régions du Burkina Faso
« Nous avons au total sur l’ensemble du territoire enregistré moins de 10.000 manifestants. C’est une marche à l’initiative d’organisations dites de la société civile avec des revendications mélangeant le genre », a déclaré le ministre burkinabé sur la télévision nationale.
Malgré l’interdiction de la marche, les manifestants ont bravé cela et au niveau des régions où il il y a eu beaucoup de tensions particulièrement à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso.
« A Ouagadougou, nous avons enregistré une manifestation particulièrement violente avec des actes de vandalisme sur l’état civil qui est suffisamment grave et des tentatives de vandalisation de biens privés. À Bobo Dioulasso, nous avons enregistré ces mêmes velléités », a expliqué M. kone.
« Nous avons pu constater que ce sont des marches qui visaient d’autres objectifs d’autant plus que le chef d’état lors de son adresse a la nation avait dit qu’il a compris les préoccupations légitimes de notre peuple suite aux attaques répétitives et annoncées des mesures très fortes », a-t-il dit.
« Une manifestation de ce genre et la violence exprimée par les manifestants ne nous a pas permis d’établir un bilan global », a-t-il ajouté précisant que « au niveau des fds nous avons enregistré un certain nombre de blessés d’ubac jets de pierre et a l’utilisation de lance-pierres. Nous n’avons pas encore de bilan définitif ».
Selon des médias locaux au moins deux journalistes ont été blessés par des tirs de gaz lacrymogène.
« Au niveau des populations civiles, nous n’avons pas de bilan non plus », selon le ministre pour qui « force doit rester à la loi ».
« Nous avons pu identifier certains meneurs et des instigateurs. Le procureur du Faso a été saisi et nous allons travailler à ce qu’écrus qui ont soutenu ou appeler à la marche qu’ils répondent de leurs actes », a-t-il souligné.
Boa, Ouagadougou
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