Convoi militaire français : Après le Burkina Faso, un nouveau blocus au Niger

Convoi militaire français : Après le Burkina Faso, un nouveau blocus au Niger
Convoi militaire français : Après le Burkina Faso, un nouveau blocus au Niger

Africa-Press – Burkina Faso. Parti de la Côte d’Ivoire pour Gao [Mali], le convoi militaire français a été bloqué par des manifestants à Téra, au Niger, ce samedi 27 novembre 2021, après avoir quitté (difficilement) le Burkina Faso.

Le convoi logistique de l’armée française essuie à nouveau la « colère » de manifestants. Cette fois-ci, c’est sur le territoire nigérien. « Le convoi s’est arrêté hier soir à Téra. Ce matin, quand ils ont voulu reprendre leur progression vers Niamey (à 200 km de là, NDLR), ils ont été arrêtés par un millier de manifestants et un groupe violent parmi eux a tenté de s’emparer des camions », a détaillé le porte-parole de l’état-major français, le colonel Pascal Ianni, selon Agence France presse (AFP).

« Les forces de sécurité nigériennes étaient sur place et ont réussi à maintenir les manifestants à distance du convoi avec des gaz lacrymogènes », a-t-il expliqué. Mais après un moment de calme, « vers 10h 30, la tension est remontée chez le millier de manifestants. Les gendarmes nigériens et les soldats français ont effectué des tirs de sommation », a poursuivi le porte-parole.

Le convoi a finalement pu quitter Téra à la mi-journée et reprendre sa progression vers Niamey, annonce la télévision France24. « Nous prenons toutes les précautions pour sécuriser le convoi et éviter les tensions », a assuré le colonel Ianni, en démentant fermement de « fausses informations » circulant sur les réseaux sociaux, selon lesquelles l’armée française aurait tué des dizaines de civils nigériens à Téra.

Venant de la Côte d’Ivoire pour le Niger, ce convoi a déjà subi le mécontentement de la population de Bobo-Dioulasso, la capitale économique. Puis dans la soirée du mercredi 17 novembre, c’étaient des manifestants de Boulmiougou, sortie Ouest de la ville de Ouagadougou qui ont érigé des barricades sur la nationale n°1 pour empêcher le passage des militaires français. Après plusieurs heures de tractation, les forces de l‘ordre ont pu disperser la population et le convoi avait repris chemin au petit matin du jeudi.

A leur grande surprise, une importante mobilisation hostile à ce convoi a accueilli les militaires à l’entrée de Kaya, à une centaine de kilomètres de Ouagadougou. Après deux jours de blocus, des soldats français ont finalement procédé à des tirs de sommation pour disperser la foule qui les avait suivis jusqu’à leur retranchement. Ces tirs ont, selon des manifestants, occasionné trois blessés. Cryspin Laoundiki Crédit photo : L’événement Niger

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