Coopération Burkina-Nations Unies : Les acteurs en conclave à Ouagadougou pour dresser le bilan des actions

Coopération Burkina-Nations Unies : Les acteurs en conclave à Ouagadougou pour dresser le bilan des actions
Coopération Burkina-Nations Unies : Les acteurs en conclave à Ouagadougou pour dresser le bilan des actions

Africa-Press – Burkina Faso. Dans l’après-midi de ce jeudi 30 juin 2022 à Ouagadougou, s’est ouverte une réunion de concertation entre le Burkina Faso et le système des nations unies dans le cadre de leur coopération. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chef du gouvernement, Albert Ouédraogo, avec à ses côtés, la ministre en charge des affaires étrangères, Olivia Rouamba, et la coordonnatrice du système des nations unies et coordonnatrice humanitaire au Burkina, Barbara Manzi.

Faire le bilan de la coopération entre le Burkina Faso et le système des nations unies, c’est l’objectif de cette réunion de concertation qui se tient à huis-clos à Ouagadougou entre les deux parties. Ce, dans le but de s’accorder sur les priorités et les grandes orientations du système des nations unies au Burkina.

En ouvrant officiellement cette réunion, le Premier ministre Albert Ouédraogo a d’abord salué le système des nations unies qui accompagne le processus de transition en cours au Burkina et les politiques de développement mises en place. Une occasion pour lui de revenir sur la situation sécuritaire dans notre pays et la dégradation de celle humanitaire et alimentaire.

Dans un tel contexte de gestion de ces crises issues des actes terroristes, dit-il, le Burkina Faso a plus que jamais besoin de l’accompagnement de ses partenaires habituels qu’ils sont. « En 56 ans d’existence, le système des nations unies, à travers ses nombreuses agences, a enregistré des acquis dans plusieurs domaines, entre autres, dans la bonne gouvernance, la santé, la préservation de la paix, de la promotion des droits de l’homme et de la lutte contre la désertification », a-t-il reconnu. Mais malgré ces acquis, poursuit le chef du gouvernement, des défis restent encore à relever. Cette réunion-bilan, espère-t-il, permettra de dégager les perspectives pour une coopération plus dynamique et fructueuse répondant aux besoins et aux priorités d’ordres sécuritaires, humanitaires du pays.

Entre le Burkina Faso et le système des nations unies, c’est une longue histoire d’amitié et de coopération fructueuse qui s’est renforcée d’années en années, a laissé entendre la ministre en charge des affaires étrangères, Olivia Rouamba. Et cette réunion de concertation est, selon elle, une occasion de faire une rétrospective dans son ensemble pour mieux baliser la coopération et dégager les axes prioritaires afin de bénéficier de l’accompagnement des nations unies.

Par ailleurs, il faut souligner que cette réunion de concertation qui se tient à quelques à jours du sommet de la CEDEAO (le 3 juillet 2022) se veut également être un cadre de plaidoyer pour le Burkina Faso. La présente réunion nécessite qu’ils puissent marquer une pause et voir avec objectivité la situation du Burkina Faso afin de l’accompagner comme il se doit.

Intensifier son plaidoyer

Cette réunion de concertation entre le Burkina Faso et le système des nations unies qui s’est ouverte dans la capitale burkinabé a connu la présence de sa coordonnatrice résidente, Barbara Manzi, qui a pris la parole à cet effet. Selon elle, depuis le début de l’année, les nations unies ont redoublé leurs efforts dans le domaine de l’action humanitaire et de maintien des acquis afin d’accompagner les autorités dans la réponse aux besoins fondamentaux du peuple burkinabè. Et ce, malgré les nombreux défis auxquels le pays fait face, précise la coordonnatrice résidente.

C’est d’ailleurs pourquoi, rappelle-t-elle, le système des Nations Unies intensifie son plaidoyer auprès de ses partenaires pour leur rappeler les fragilités du pays, mais aussi les nombreuses opportunités d’avancement vers les ODD qui existent, malgré la crise. La présente réunion est donc pour elle une occasion de présenter au gouvernement le bilan de l’engagement multisectoriel des nations unies ces dernières années et de s’accorder sur les perspectives de cet engagement pour la période à venir pour mieux soutenir le pays durant la transition.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Burkina Faso, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here