Africa-Press – Burkina Faso. Dans le cadre de l’atelier d’information au profit des journalistes, communicateurs et influenceurs sur les initiatives présidentielles, débuté ce mercredi 6 août 2025, à Bobo-Dioulasso, dans la région du Guiriko, il est prévu une série de communications.
Après la communication inaugurale sur le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB), les journalistes, communicateurs et influenceurs ont suivi une communication sur l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire (IPDC).
Dominique Konombo, Coordonnateur national de l’initiative, a fait savoir qu’elle a été adoptée en Conseil des ministres en 2023 et a pour objectif général, d’améliorer les conditions et le cadre de vie des populations burkinabè à travers la réalisation d’infrastructures socio-économiques par la mobilisation et la participation communautaire.
L’IPDC, a-t-il aussi indiqué, comprend trois composantes. « La composante 1, la réalisation et la réhabilitation des infrastructures socio-économiques prioritaires ; la composante 2, l’amélioration du cadre de vie et préservation de l’environnement ; et la composante 3, le renforcement des capacités des communautés de base », a-t-il cité.
Pascal Ouédraogo, Expert au BN-GPB, afin de présenter l’Initiative présidentielle pour la Relève et l’Elite sportive (IP-RELIS) et faire comprendre son fondement, est parti d’un contexte général, celui en liant avec certaines difficultés rencontrées au niveau du sport burkinabè.
A la conclusion de ce contexte général et au regard de ce que le sport représente, il a fait savoir la nécessité d’une implication nationale. C’est ainsi, a-t-il poursuivi, qu’au plus haut sommet de l’Etat burkinabè il a été pensé l’IP-RELIS à travers la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.
L’objectif général de l’IP-RELIS, comme l’a fait entendre Pascal Ouédraogo, c’est de contribuer à la création des conditions favorables pour l’éclosion de la relève et la promotion de l’élite sportive au Burkina Faso. L’IP-RELIS, de ses dires, c’est deux composantes à savoir la construction d’infrastructures sportives modernes, et l’équipement et le renforcement des capacités des infrastructures sportives existantes.
A l’occasion, il a rappelé quelques infrastructures principalement prévues. Il s’agit de la construction de 13 académies modernes de sport dans 13 régions du pays ; de la construction de 12 centres de formation ; de la construction d’un (1) stade olympique de 20 000 places à Ouagadougou ; de la construction de 2 stades olympiques de 15 000 places à Bobo-Dioulasso et à Koudougou ; de la construction de 4 stades olympiques de 10 000 places dans 4 autres chefs-lieux de région. Tous ces projets, a-t-il précisé, sont envisagés en plus des rénovations d’infrastructures prévues.
Tambi Serge Pacôme ZONGO
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