Africa-Press – Burkina Faso. Dans un communiqué conjoint le dimanche 28 janvier, le Mali, le Burkina Faso et Niger ont annoncé leur retrait sans délai de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Ces pays dans leur communiqué reprochent à la CEDEAO entre autre, de s’être éloigné des idéaux des pères fondateurs et du panafricanisme et d’être sous l’influence de puissances étrangères.
Depuis la Côte d’Ivoire, le parti pour l’intégration africaine (PIA) dénonce cet acte qui selon son président, Jacob Mamadou Coulibaly, a pour seul but de remettre en cause tous les efforts consentis depuis près 50 ans dans le domaine de l’intégration de nos peuples et de la démocratie.
« Le PIA juge infondé les arguments évoqués par ces pays pour justifier leur retrait de la CEDEAO. – Que cette décision n’est nullement la volonté des peuples maliens, Burkinabès et nigériens. Le parti pour l’intégration africaine réaffirme tout son soutien à la CEDEAO pour toutes actions menées ou entreprises pour le retour à l’ordre constitutionnel dans ces pays dirigés par des juntes militaires », peut-on lire dans le communiqué transmis ce mercredi 31 janvier 2024 à KOACI.
Avant de rappeler que, l’intégration est la forme la plus aboutie du panafricanisme, et la CEDEAO est l’une des organisations sous régionale la plus avancée dans ce sens.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Burkina Faso, suivez Africa-Press
