Africa-Press – Burkina Faso. L’Association des journalistes sportifs (AJSB) a célébré en différé le 5 juillet 2025 la journée internationale de la presse sportive à Tintilou sous le thème: « Rôle et responsabilités de la presse sportive dans un contexte de révolution populaire progressiste ». Au menu de cette journée: panel, plantation symbolique d’arbres, échanges pour une presse sportive responsable.
Le thème de la célébration en différé de la journée internationale de la presse sportive par l’AJSB est: « Rôle et responsabilités de la presse sportive dans un contexte de révolution populaire progressiste ». Ce moment est bien plus qu’un rendez-vous commémoratif, mais un temps de réflexion, de projection, et surtout de reconnaissance du rôle que joue la presse sportive dans la construction d’un imaginaire collectif, positif et mobilisateur autour du sport. Il s’agit, à travers cette commémoration, de sortir des sentiers battus. Pour le président de l’AJSB, Ibrahim Diallo, le Burkina Faso traverse une période historique de transformation, marquée par un engagement fort pour la souveraineté, la dignité nationale et la justice sociale.
Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, le journaliste sportif ne peut ni rester neutre, ni se limiter à commenter les résultats des matchs. Il doit se positionner comme un acteur conscient, engagé et responsable, au service du progrès et de l’unité nationale. « La presse sportive burkinabè, à travers ses reportages, ses analyses et ses productions multimédia, a aujourd’hui un rôle de passeur de valeurs: l’effort, la discipline, le mérite, le collectif. Des valeurs essentielles dans un Burkina Faso en reconstruction », a-t-il fait savoir. Un panel a permis de remettre en perspective les missions en tant que communicateurs sportifs dans un contexte où chaque mot compte, chaque récit a un impact, chaque silence peut être complice. « Notre responsabilité est immense, mais notre potentiel l’est tout autant.
Un thème pertinent et interpellateur
Continuons à nous former, à rester exigeants sur la qualité de nos productions, à défendre l’éthique journalistique. Soyons à la fois les relais de la passion sportive et les sentinelles d’une société qui avance », a-t-il conseillé. Il a terminé en rendant hommage aux pionniers du métier, à tous ceux qui, parfois au prix de sacrifices personnels, ont contribué à bâtir une presse sportive respectée et influente. Le parrain de cette édition est Boukari Belem.
Dans ces propos, il est revenu sur le thème choisi qui, selon lui, est à la fois aussi pertinent qu’interpellateur. Il a encouragé l’AJSB à persévérer dans sa mission qu’il qualifie de noble. « Je vous assure de mon soutien pour accompagner vos initiatives et renforcer la reconnaissance de votre métier », a-t-il promis. Le chargé de mission, représentant du ministre de la communication, Harouna Sana, a pour sa part salué l’engagement et la résilience des journalistes sportifs burkinabè, qui, malgré les défis sécuritaires, économiques et sociaux, continuent d’accomplir leur mission avec dévouement et professionnalisme. Le thème retenu pour cette édition invite à une réflexion profonde. Parce que, a-t-il rappelé, le sport, au-delà de sa fonction de divertissement, est un puissant levier d’unité nationale, de cohésion sociale et de transmission de valeurs telles que la discipline, l’excellence, l’effort collectif et le dépassement de soi.
« À vous, journalistes sportifs, je lance un appel: soyez des éclaireurs, des éducateurs, mais aussi des veilleurs critiques et constructifs. Accompagnez la transformation de notre nation avec patriotisme et responsabilité. Le Burkina Faso a besoin d’une presse sportive qui éveille, qui éduque, qui mobilise et qui inspire », a-t-il lancé.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Burkina Faso, suivez Africa-Press