Burkina Faso : Le premier ministre visite un important projet d’usine pharmaceutique érigé à Googho

Burkina Faso : Le premier ministre visite un important projet d'usine pharmaceutique érigé à Googho
Burkina Faso : Le premier ministre visite un important projet d'usine pharmaceutique érigé à Googho

Africa-Press – Burkina Faso. Le Premier ministre burkinabé, Albert Ouédraogo, a visité ce mardi 23 août, une usine de production pharmaceutique (Propharm), spécialisée dans la fabrication de médicaments génériques, sise à Googho, une localité de la commune rurale de Komsilga.

Au cours de ce déplacement, le Premier ministre, Albert Ouédraogo a salué les premiers responsables de ce projet qu’il a qualifié « d’important investissement de production pharmaceutique ».

« Je les félicite pour avoir choisi de mettre en place, une usine de production de médicaments génériques. C’est une usine importante, dans la mesure où elle va contribuer à mettre à la disposition de nos populations, des médicaments à moindre coût», a-t-il indiqué.

«Elle va également assurer une disponibilité permanente de ces médicaments qui sont les produits les plus demandés dans les formations sanitaires. Il vous souviendra que pendant la période de la Covid-19, ces questions étaient prégnantes et tout le monde avait reconnu la nécessité de développer une production locale de médicaments. Il s’agit aussi d’une entreprise locale, ce qui contribue à développer une économie résiliente », a-t-il poursuivi.

Selon lui, ce projet va au-delà de l’aspect social et de l’intérêt sur le plan sanitaire, grâce à sa contribution à la création d’emplois et de richesses.

« C’est un projet qui est entièrement porté par des Burkinabè, ce qui veut dire qu’au Burkina Faso, nous avons, de plus en plus, de personnes, de promoteurs, qui ont les capacités financières et techniques pour mettre en place, ce genre d’unité», a indiqué Albert ouedraogo.

«C’est pour cela que le Gouvernement se tiendra toujours aux côtés des promoteurs de ce genre de projets. Le Gouvernement est prêt à mettre en place, toutes les facilités nécessaires pour permettre l’émergence de ce genre de projets», a-t-il estimé.

Pour le Directeur général de cette société, Dr Palingwende Armel Coéfé, cette visite du Premier ministre est très réconfortante, parce qu’elle témoigne de l’importance qu’il accorde à ce genre d’initiative.

« A nous, cette visite permet d’être beaucoup plus engagés pour travailler à rendre les médicaments disponibles et accessibles pour notre système de santé », a-t-il indiqué.

Du reste, a-t-il fait savoir, cette usine qui a été certifiée par un organisme indépendant espagnol, va commencer avec la production de trois molécules.

« La première est le paracétamol 500 mg, la deuxième c’est du phloroglucinol qui est un antispasmodique utilisé dans les douleurs d’origine spasmodique chez les femmes et enfin on va produire un kit Sro/Zinc qui est un kit de traitement de la diarrhée, c’est-à-dire un sel de réhydratation orale qui va réhydrater l’enfant qui fait la diarrhée. Note capacité de production, à l’heure actuelle, satisfait le besoin local et résout le problème de rupture drastique. Au départ, ce sont ces trois molécules qu’on va produire, mais cette liste n’est pas exhaustive. Au fur et à mesure, nous allons mettre sur place, la production de médicaments pour la prise en charge du paludisme », a expliqué Dr Coéfé.

Par ailleurs, il a soutenu que cette unité pharmaceutique ne rencontre pas de difficultés particulières, mais qu’elle est plutôt confrontée à des lourdeurs administratives qui, de son avis, sont une démarche normale pour la mise en circulation d’un médicament.

« C’est pour garantir une sécurité d’emploi des médicaments que nous allons produire. C’est la démarche normale pour mettre en circulation un médicament. Il faut passer par toutes ces étapes pour l’intérêt de la santé publique », a-t-il souligné.

« Nous faisons face à une démarche qui est normale qui est celle des aspects juridiques et règlementaires. Pour avoir une autorisation de mise sur le marché, il y a plusieurs étapes à franchir. Nous sommes à l’ultime étape et elle va être couronnée par une inspection de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique. Celle-ci va voir les lots que nous allons produire et nous délivrer les procès-verbaux à joindre à l’ensemble des dossiers déjà produits que nous allons, par la suite, déposer au niveau de la même agence pour avoir les autorisations de mise sur le marché », a conclu Dr Armel Coefe.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Burkina Faso, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here