Cohésion sociale et paix : La région de l’Est en état de prévention des risques de détérioration liés à la riposte contre le Covid-19

Cohésion sociale et paix : La région de l'Est en état de prévention des risques de détérioration liés à la riposte contre le Covid-19
Cohésion sociale et paix : La région de l'Est en état de prévention des risques de détérioration liés à la riposte contre le Covid-19

Africa-PressBurkina Faso. Le système des Nations-unies au Burkina Faso, en collaboration avec le gouvernement burkinabè, a organisé un atelier régional d’appropriation du projet « Appui à la prévention des risques de détérioration de la cohésion sociale et de la paix dans le contexte de la riposte au Covid-19 aux points d’entrée et dans les lieux de détention au Burkina Faso ». C’était le 6 avril 2021 à Fada N’Gourma.

L’atelier de Fada N’Gourma a pour objectif de permettre d’une part aux autorités régionales, provinciales et communales ainsi qu’aux communautés de s’approprier les objectifs du projet et d’autre part de mieux les impliquer dans sa mise en œuvre afin de garantir leur participation.

Pour une durée de 18 mois, le projet « Appui à la prévention des risques de détérioration de la cohésion sociale et de la paix dans le contexte de la riposte au Covid-19 aux points d’entrée et dans les lieux de détention au Burkina Faso » est mis en œuvre par deux agences des Nations-unies que sont l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Office des Nations-unies contre la drogue et le crime (ONUDC). A terme, il permettra aux agents de première ligne de l’Etat aux points d’entrée de mieux protéger les usagers de la route ainsi que les populations riveraines des risques liés au Covid-19 et contribuer ainsi à restaurer la confiance avec et entre les populations.

Selon le secrétaire général de la région de l’Est, Hamidou Soré, représentant le gouverneur, les actions retenues par le projet sont cohérentes avec les objectifs et les politiques de développement que s’est fixés le gouvernement burkinabè en matière de promotion de cohésion sociale et de consolidation de la paix. Il a par ailleurs exprimé la disponibilité des différents acteurs de la région de l’Est pour une meilleure mise en œuvre du projet. « Je puis vous rassurer que des dispositions sont prises pour garantir la bonne gouvernance du projet, à travers notamment le respect des règles et procédures de l’Etat et du système des Nations-unies, l’anticipation et la célérité dans le traitement des dossiers », a-t-il déclaré.

Il a dans cette dynamique invité les acteurs à accompagner l’équipe du projet pour une bonne exécution des interventions et une bonne communication sur les résultats de mise en œuvre, gage d’une meilleure appropriation du projet.

Pour le système des Nations-unies au Burkina Faso, ce projet traduit une fois de plus son engagement à accompagner le gouvernement burkinabè pour relever les différents défis, notamment la prévention des risques de détérioration de la cohésion sociale et de la paix dans le contexte de la riposte au Covid-19 aux points d’entrée et dans les lieux de détention au Burkina Faso aux fins de garantir le respect des droits des justiciables et restaurer la confiance aux institutions.

Deux régions bénéficieront de ce projet. Il s’agit de la région de l’Est, notamment les communes de Kantchari, de Diapaga et de Fada N’Gourma, et de la région du Sahel en particulier les communes de Dori et Seytenga.

 

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