FORMATION PROFESSIONNELLE ET INSERTION DES JEUNES : L’exemple de la Fondation SEMAFO.

FORMATION PROFESSIONNELLE ET INSERTION DES JEUNES : L’exemple de la Fondation SEMAFO.
FORMATION PROFESSIONNELLE ET INSERTION DES JEUNES : L’exemple de la Fondation SEMAFO.

Africa-PressBurkina Faso. En 2019-2020, la Fondation SEMAFO expérimentait une nouvelle approche : la formation professionnelle de courte durée. En tout, 68 jeunes sont alors recrutés dans les régions de la Boucle du Mouhoun et de l’Est. Après leur formation initiale d’une durée de 4 mois et des kits d’installation en main, ces jeunes vont séduire par leur ingéniosité et leur débrouillardise. Chefs d’entreprises pour les uns et employés pour les autres, une nouvelle page de leur existence est en train donc de s’écrire. La Fondation SEMAFO vient de réussir un défi.

68 jeunes, 4 corps de métiers, près de 80 % d’insertion professionnelle. Ces chiffres sont les résultats de la première promotion du programme de formation et d’insertion professionnelle de la Fondation SEMAFO. Des statistiques fortes encourageantes qui ont amené l’institution à lancer pour la deuxième année consécutive son programme de formation et d’insertion de jeunes.

Pour cette seconde vague, 100 jeunes ont été enrôlés. En plus d’augmenter le nombre de bénéficiaires, les offres de formation ont connu aussi une hausse. Ainsi donc, le nombre de filières pour les différentes formations est passé de 4 à 12 pour la promotion 2020-2021. Cela offre d’office plusieurs possibilités aux jeunes apprenants. Au nombre des métiers concernés, on peut citer la plomberie ; le carrelage ; la mécanique agricole ; la pâtisserie ; la coiffure ; le froid et la climatisation ; la maçonnerie ; la menuiserie ; la coupe couture et l’électricité bâtiment. La cuvée 2021, fraichement sortie, en plus de la formation, a bénéficié de kits d’installation tout comme la promotion précédente. Des kits dont le montant s’élève à un peu plus de 15 millions de francs CFA sur les 25 270 000 Francs CFA représentant la contribution globale de Job Booster, partenaire du programme de formation et d’insertion des jeunes de la Fondation SEMAFO.

Pour ce qui est du reste de la prise en charge de la formation, 45 millions de nos francs, elle a été assurée par la Fondation SEMAFO grâce à une donation d’Endeavour Mining, son principal donateur. Cette somme couvre les frais de formation et de travaux pratiques, l’hébergement, les déplacements, la restauration et la prise en charge sanitaire des apprenants.

Selon le responsable des opérations de la Fondation SEMAFO, Amidou OUATTARA, au cours de la formation, le contenu des programmes dans toutes les filières a été constitué de 80 à 90 % de pratique et de 10 à 20 % de théorie. Des propos corroborés par le coordonnateur régional du programme Job Booster, Wolfgang SANOU. En effet, c’est le programme Job Booster qui a fait le choix des formations et assure le suivi-conseil des jeunes après la formation.

L’objectif de la Fondation à travers cette approche, précise M. OUATTARA, est de former en un temps record des jeunes à des métiers, à l’entrepreneuriat et de les outiller en compétence de vie, leur permettant de créer et de gérer leurs propres revenus.

À travers ce programme, l’institution veut participer à façonner des femmes et des hommes de demain, capables d’apporter des solutions durables pour leurs communautés et de faire du Burkina Faso une nation prospère. Cela implique l’organisation d’un environnement propice. C’est d’ailleurs pour cette raison que M. OUATTARA exhorte les responsables communaux, les entreprises et les populations à faire confiance aux jeunes afin qu’ils puissent exprimer leurs talents et leurs savoir-faire. À l’endroit de ces jeunes, le responsable des opérations de la Fondation a lancé une invitation à rester dynamiques et respectueux, afin de relever les défis qui se présenteront à eux.

Des conseils qui semblent être bien assimilés du côté des apprenants. Par la voix de leur représentant, Karim KINI, ils saluent les efforts de la Fondation SEMAFO, et promettent ne pas décevoir afin de mériter leur confiance.

Chantier de l’abattoir du village de Wona. Ici la délégation conduite par le responsable des opérations de la Fondation SEMAFO est venue constater le niveau d’avancement des travaux. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les travaux avancent plutôt bien et que l’entrepreneur en charge de la construction assure de livrer l’infrastructure dans les délais prévus.

À terme, cette infrastructure devrait permettre d’offrir un cadre plus approprié pour l’abattage de gros et petits ruminants ainsi que la volaille et les porcs pour cette localité et ses environs. Tout en offrant à la population, des produits de bonne qualité, ce joyau permettra d’améliorer la santé et les conditions de vie des populations et devrait coûter à terme plus de 50 millions de francs CFA.

Même satisfecit au niveau du chantier du complexe de logements pour les jeunes apprenants, filles et garçons, situé à quelques kilomètres plus loin, dans le village de Somona. Sur ce chantier également, les travaux sont au stade de la finition. Ce complexe faut-il le rappeler s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions de formation et d’apprentissage des jeunes en entrepreneuriat. Il devrait coûter avec toutes les commodités, environ 40 millions de francs FCFA à la Fondation SEMAFO qui effectue ces réalisations grâce à son donateur Endeavour Mining. Agence de Communication Schneider COM.

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