Africa-Press – Burkina Faso. Des jeunes avaient barricadé, pendant plusieurs heures, le Boulevard de l’Insurrection (Boulevard France-Afrique) à Ouagadougou le samedi 4 septembre 2021. Ils réclament le bitumage ou le réaménagement des voies du quartier Patte d’Oie où résident de nombreuses personnalités du Burkina Faso. Le Maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, a réagi, depuis Marseille en France où il se trouve pour une rencontre, sur cette manifestation spontanée de jeunes du quartier Patte d’Oie qui affirment vouloir échanger avec lui.
Pour le Maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, les jeunes ont raison de demander qu’on bitume les voies. « Vous savez qu’en temps de pluie, il y a beaucoup de voies qui sont dégradées. Ce n’est pas toujours confortable de rouler dessus. Ça diminue la mobilité. Comme beaucoup de Ouagalais roulent à moto, donc ce n’est pas toujours évident d’aller d’un endroit à un autre avec des routes qui sont dans un état piteux. L’attente des populations est légitime mais il faut trouver les moyens », soutient-il.
Selon l’édile, des travaux de réaménagement de plusieurs voiries ont été entamés dans la Capitale burkinabè. « Vous allez voir que dans l’arrondissement 5 et dans l’arrondissement 6, on a commencé à faire des chantiers. Donc nous sommes toujours dans la recherche de financements.
Et à chaque fois qu’on pourra mobiliser les financements, que ce soit de par les compétences de la commune ou bien en collaboration avec le ministère des infrastructures, on a programmé de bitumer 365 kilomètres de voiries. Mais ça ne se fait pas en claquant des doigts. Donc leur revendication est légitime. Je les entends bien, mais il faut donner du temps au temps », défend le Maire.
Concernant le projet de construction d’un échangeur ou une passerelle au niveau du Rond-point des Nations Unies, Armand Béouindé estime que les jeunes ont le droit d’opiner sur cette question : Le Maire central dit être disposé à rencontrer quiconque pour des échanges sur le développement local.
« S’ils demandent à me voir, je vais les voir. Il n’y a pas de problème. Leur maire d’arrondissement doit pouvoir leur donner les informations sur toutes les rues qui ont été étudiées dans leur arrondissement. Ça c’est une gestion de proximité. Il faut que les maires d’arrondissements puissent être à l’écoute des populations qui sont à coté d’eux et puis faire remonter les informations. Dès qu’ils veulent, moi je les rencontre. Je rencontre des gens tous les jours », termine Armand Béouindé.