Africa-Press – Burkina Faso. Ce jeudi 6 juin 2024 débutent à Ouagadougou, les 72 heures des assistants maternels. Une activité organisée par l’Union des assistants maternels pour la promotion des crèches mobiles, halte-garderies avec le soutien financier de la Banque commerciale du Burkina (BCB).
Au Burkina Faso, il existe plus de 200 structures de garde du jeune enfant qui accueille les enfants de 3 mois à 3 ans. Dans ces structures travaillent des assistants maternels qui veillent à l’épanouissement des enfants. Ces assistants maternels au nombre de 180 répartis dans 20 communes du pays, réunis au sein de l’Union des assistants maternels pour la promotion des crèches mobiles halte-garderie ont décidé de se réunir trois jours durant à Ouagadougou pour échanger autour de leurs préoccupations. Ce sera aussi l’occasion pour eux, de renforcer leurs capacités pour mieux s’occuper des enfants dont ils ont la charge.
A en croire Madi Nana, président de l’Union des assistants maternels pour la promotion des crèches mobiles, halte-garderies, ces structures d’accueil se veulent une solution pour les parents qui n’ont pas la possibilité de faire garder leurs enfants à domicile pour aller travailler. Il est donc important, d’en faire la promotion, mais aussi d’outiller davantage les assistants maternels pour prendre soin des enfants. « Nous avons décidé de tenir ces 72 heures pour créer un cadre d’échanges entre les assistants maternels et les différents partenaires qui accompagnent ce projet afin que nous puissions faire la promotion des crèches mobiles, halte-garderies au Burkina Faso. Ces 72 heures vont nous permettre d’échanger, on aura une formation pour un renforcement des capacités, on aura un échange avec les partenaires et un échange entre assistants maternels pour créer une cohésion entre les différents acteurs sur le terrain », a-t-il laissé entendre.
Lassané Ouédraogo, directeur du développement de l’enfant, représentant la marraine, la ministre de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, a souligné pour sa part, que les assistants maternels jouent un rôle important dans la protection et l’épanouissement des enfants. C’est pourquoi il a tenu à les féliciter pour le travail qu’ils abattent au quotidien, malgré des conditions de travail pas toujours faciles.
« Quand on regarde les activités des crèches mobiles, halte-garderies, ça contribue à la protection et au bon développement des enfants. Cela permet également de libérer les mères pour leurs activités de production, ainsi que les filles pour la scolarisation. Dans l’ensemble, je pense que ces crèches mobiles, halte-garderies contribuent à la promotion des familles et des communautés. Je félicite les assistants maternels pour le travail qu’ils abattent et qui contribue à la protection de l’enfant et à la promotion et protection des familles. Les conditions de travail ne sont pas toujours faciles, en termes de matériels, de paiement, mais malgré tout, ils sont toujours sur le terrain et font de leur mieux. Qu’ils comprennent qu’à travers cette activité, ils contribuent à l’épanouissement des enfants et à la promotion des familles », a-t-il laissé entendre.
Tout en encourageant les assistants maternels à poursuivre leur élan, M. Ouédraogo a indiqué que tout sera mis en œuvre au sein du ministère du Genre et de la famille pour mobiliser des partenaires qui pourront les accompagner dans la mise en œuvre de leurs activités.
Pour organiser ces 72 heures des assistants maternels, l’Union a pu compter sur le soutien financier et matériel de la Banque commerciale du Burkina (BCB). Selon Kader Coulibaly, chargé de marketing à la BCB, c’est dans le cadre de la responsabilité sociétale de la banque, qu’elle a décidé d’accompagner les assistants maternels. « Nous sommes une banque citoyenne. Dans notre politique de responsabilité sociétale de l’entreprise, nous nous devions de nous mettre au côté de l’Union des assistants maternels pour la promotion des crèches mobiles, halte-garderies pour promouvoir et renforcer cette action communautaire », a-t-il indiqué.
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