Route de Karpala : La multiplication des cas d’accidents, dont certains mortels, inquiète les riverains

Route de Karpala : La multiplication des cas d’accidents, dont certains mortels, inquiète les riverains
Route de Karpala : La multiplication des cas d’accidents, dont certains mortels, inquiète les riverains

Africa-Press – Burkina Faso. Au Burkina Faso la route a fait 1 150 morts et 15 384 blessés en 2022 sur un total de 24 686 cas d’accidents. C’est ce qui ressort des statistiques des accidents de l’Office national de la sécurité routière (ONASER). A Ouagadougou précisément au quartier Karpala, la voie qui longe le lycée Thomas Sankara jusqu’au tribunal de grande instance Ouaga II enregistre chaque jour des accidents de circulation, dont certains mortels. Des riverains attirent l’attention des autorités sur la situation de la route.

Bitumée en 2020-2021, la route principale qui passe devant le lycée Thomas Sankara jusqu’au tribunal de grande instance Ouaga II est devenue le lieu par excellence des accidents à Karpala, un quartier de la ville de Ouagadougou. Le samedi 23 mars 2024, un accident mortel a eu lieu sur la voie. Dès le lendemain dimanche, un autre accident a eu lieu sur cette même voie. La recrudescence des accidents sur cette voie inquiète usagers et riverains.

Idrissa Dimzouré, habitant du quartier, est inquiet des accidents qui se produisent sur cette route. « Par jour, il peut y avoir plusieurs accidents sur cette voie. Souvent, il y a même des morts. Rien que le samedi nuit, un jeune homme a été tué dans un accident sur cette voie. A partir de 7h, il est très difficile de circuler ici. Tout le monde est pressé. La voie est petite et le trafic est énorme. Tous ceux qui empruntaient la voie de Rayongo passent ici maintenant à cause du goudron. Je vous dis que rouler ici le matin et le soir à partir de 16h c’est vraiment très compliqué. Je peux dire que c’est même dangereux. Vous-mêmes regardez, il est 10h mais vous voyez comment les gens circulent. Il est très difficile de traverser à pied pour aller de l’autre côté de la voie. Vous voyez un peu notre souffrance ? », s’exaspère le riverain.

Il reconnaît que les usagers roulent mal. Cependant, il suggère que la mairie de l’arrondissement 11 mette des feux tricolores et des dos d’ânes pour contraindre les usagers à s’arrêter ou à ralentir.

« Tout au long de la voie, il n’y a pas de lumière. Les accidents de nuit sont généralement très graves parce beaucoup de motos n’ont pas de phares. Nous demandons aux autorités de vraiment songer à trouver une solution à notre problème. Depuis que cette voie est achevée, il peut y avoir au minimum cinq accidents par jour. Si vous passez un peu de temps ici, vous allez assister à un accident », indique Naaba Sanem, un riverain.

Vendeuse de fruits au bord de la voie, Roukia Kaboré dit être fatiguée d’assister toujours aux accidents. « Pendant les jours ouvrables, le nombre d’accidents est exagéré. Chaque fois, des élèves se cognent ici. Honnêtement, c’est vraiment inquiétant ce qui se passe sur cette voie », raconte la jeune dame.

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