Africa-Press – Burundi. Dans son souci d’éradiquer la corruption au Burundi, le Président de la République S.E Evariste Ndayishimiye a lancé mercredi 17 december 2025 à Gitega, un atelier de validation du document “Stratégie nationale de Lutte contre la Corruption”, organisé par l’Inspection Générale de l’Etat en collaboration avec le PNUD.
Dans son allocution, le Chef de l’Etat burundais S.E Evariste Ndayishimiye a exhorté les leaders à être de bons serviteurs et non des employés de l’Etat, à jouer pleinement leur triple rôle de parents, gardiens et visionnaires vis-à-vis de la population pour son développement.
Selon le Président Ndayishimiye, ce document est un projet phare pour l’Etat car ” c’était mon pari à gagner de voir les biens de l’Etat servir entièrement la population et non les poches individuelles” a-t-il martelé au cours de cet atelier.
Le Chef de l’Etat Burundais a ensuite recommandé aux leaders l’adhésion au concept sacro-saint de l’Ubuntu, philosophie africaine qui prône les valeurs humaines supérieures, donc un excellent socle pour éradiquer la corruption.
“Le manque de l’Ubuntu est la source de la corruption” a fait savoir le Numéro Un Burundais citant les bienfaits de ce concept: l’amour, la solidarité et le respect des biens d’autrui.
A son tour, l’Inspecteur Général de l’Etat Mr. Élisé Ndaye, a tenu d’abord à préciser que la rédaction de ce document émane de l’initiative du Président Ndayishimiye puis, il a ensuite rappelé toutes les étapes de ce processus du début à ce jour de validation.
La Représentante résidente du PNUD au Burundi, Mme Emma N’GOUAN EPSE ANOH a, quand à elle, souligné que la corruption est un phénomène mondial qui constitue un frein majeur à la transformation structurelle et économique, au développement durable et à l’émergence de nos pays.
Ce document a été validé par le Vice-Président de la République, Son Excellence Prosper Bazombanza qui a représenté le Chef de l’Etat Burundais.
Il a d’abord félicité le travail accompli pour arriver à la rédaction de ce document qui sera un outil indispensable à l’atteinte de la vision 2040-2060 et a demandé qu’il faut prévoir le programme de l’auto-évaluation avec des indicateurs clés pour se rendre compte de l’éradication effective de ce fléau.
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