Africa-Press – Burundi. Le chef de l’Etat n’a pas été tendre avec les juges qui rendent des jugements inéquitables et injustes. C’était ce vendredi 1er septembre à Gitega dans une cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire.
Déçu, le président Ndayishimiye a ouvertement affirmé que malgré ses conseils, c’est comme s’il prêche dans le désert.
Sinon, considère-t-il, au moins quelques juges auraient pu être droits après une longue période qu’il leur demande de rendre une justice impartiale. « Vous n’avez même pas honte, si vous aviez honte vous pourriez changer de comportement. »
Le président Ndayishimiye a demandé aux juges d’abandonner leurs pratiques de corrompus. Surtout il a ordonné à ceux qui décideront d’être droits de se démarquer et rendre justice de façon équitable pour ne pas s’attirer des malédictions. »L’argent que vous tirez de la corruption est maudit et souille l’argent que vous gagnez honnêtement, d’où vous ne serez jamais riches. »
Il rejette les arguments avancés par les juges comme quoi ils tombent dans des phoniques peu recommandables parce qu’ils ont des difficultés financières ou n’exécutent pas les jugements rendus parce qu’ils n’ont pas de véhicule pour le déplacement.
Si vous voulez vous enrichir, conseille le chef de l’Etat, il faut démissionner de vos fonctions pour aller pratiquer des activités génératrices de revenus comme l’agriculture et l’élevage.
Il a regretté que des juges puissent se comporter comme des mercenaires dans leurs propres pays. « Que cela s’arrête ».
Le président Ndayishimiye reproche de plus aux juges de le saboter via la déstabilisation de la justice du pays. Il affirme ne pas comprendre comment les juges peuvent faire un bras de fer avec un président de la République qui leur demande de rétablir les populations dans leurs droits.
« Avant vous disiez que ce sont des gens puissants qui vous influencent. Est-ce que je ne vous ai pas mis à l’abri de leur pression? », a questionné le président de la République.
Le président Ndayishimiye a jugé inacceptable ce que font les juges au Burundi. Il est allé jusqu’à émettre quelques doutes: » Même si certains juges étaient bien payés, ce n’est pas sûr qu’ils pourraient bien faire leur travail ».
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