«Le développement éducatif reste une priorité nationale» le Président Touadera à Bambari

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«Le développement éducatif reste une priorité nationale» le Président Touadera à Bambari
«Le développement éducatif reste une priorité nationale» le Président Touadera à Bambari

Africa-Press – CentrAfricaine. A Bambari, chef-lieu de la Préfecture de la Ouaka, où il a lancé la rentrée scolaire 2024-2025 en République centrafricaine, le chef de l’Etat centrafricain, Faustin Archange Touadera, a souligné la nécessité de développer le système éducatif du pays pour permettre une éducation de qualité aux futurs cadres. Le développement éducatif reste, a-t-il martelé dans son allocution, une priorité nationale.

Les multiples crises militaro-politiques ont considérablement fragilisé le système éducatif en République centrafricaine, où on déplore non seulement une baisse de niveau mais aussi l’inadéquation du système à l’air du numérique. C’est pourquoi, le président centrafricain, conscient de cette situation, appelle son gouvernement et les partenaires à transformation du système éducatif centrafricain.

« Nous devons également établir de nouvelles orientations politiques pour dynamiser notre système éducatif. Cette transformation de notre système éducatif requiert l’engagement de chacun de nous. J’en appelle à nos enseignants pour qu’ils continuent de faire preuve de dévouement et d’empathie. J’invite les parents à soutenir activement l’éducation de leurs enfants, car leur rôle est déterminant dans la réussite de ceux-ci », a déclaré le Professeur Faustin Archange Touadera.

Cette rentrée scolaire 2024-2025 est baptisée sous un thème pour les enfants de Centrafrique. « Transformons l’éducation pour une école inclusive, accessible, sécurisée et de qualité pour tous », c’est un thème porteur d’avenir qui rappelle l’engagement de tous les acteurs à œuvrer pour l’éducation de qualité en République centrafricaine.

« Pour cette nouvelle année scolaire, nous avons choisi un thème porteur d’avenir. Ce thème reflète notre vision de bâtir une école qui n’exclut personne, offrant des chances égales à tous les enfants, indépendamment de leur origine sociale, de leur genre ou de leur lieu de résidence. Ces actions témoignent de la volonté ferme et résolue du gouvernement à transformer notre système éducatif pour le bien de notre jeunesse et pour l’avenir de notre nation. L’éducation est et restera un pilier fondamental de notre stratégie de développement, car c’est par elle que nous construirons un Centrafrique prospère, uni et en paix », a-t-il ajouté.

Pour parvenir à atteindre cet objectif, le président centrafricain a rappelé les cinq messages clés qui doivent être véhiculés durant cette année scolaire. Il s’agit là de d’assurer à chaque fille un accès égal à une éducation de qualité, construire des écoles où chaque élève, quel que soit son handicap, trouve sa place, et de recruter des enseignants qualifiés pour un système éducatif de qualité.

« Chers partenaires, enseignants, élèves et parents, notre avenir repose sur l’éducation que nous offrons à nos enfants. Ensemble, nous devons bâtir un système éducatif qui dépasse la simple transmission des connaissances, pour forger des citoyens responsables, engagés et pleinement conscients de leur rôle dans le développement de notre nation. Je demande à chaque membre du Gouvernement, à chaque Elu de la nation, à chaque acteur de la société civile, de faire de l’éducation une priorité absolue », a renchérit le professeur Faustin Archange Touadera.

Vu ce chantier immense, le chef de l’Etat a estimé que les ressources nécessaires doivent être allouées, et que les efforts doivent être concertés, aussi la volonté politique qui doit être ferme et constante. Car, a-t-il souligné, l’éducation est un investissement sur lequel le pays il ne faut pas transiger, puisqu’elle est le fondement de l’avenir collectif.

C’est pourquoi, il encourage les partenaires internationaux à poursuivre et intensifier leur soutien à l’éducation qui est, d’après lui, un investissement pour la paix, le développement et la prospérité de la République centrafricaine et au-delà, du monde.

Source: Ndjoni Sango

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