Les accords de cogestion des activités en mer signés à Malé

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Les accords de cogestion des activités en mer signés à Malé
Les accords de cogestion des activités en mer signés à Malé

Africa-Press – Comores. La direction de la pêche à travers son ministère de tutelle et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont procédé hier 26 octobre, à une signature des accords de cogestion des activités en mer avec la communauté de pêcheurs de Malé Mbadjini au sud de Ngazidja. Des accords devant permettre aux responsables du projet REEFFISH et aux communautés de pêcheurs de travailler conjointement sur la protection des activités et des produits marins dans le sens d’améliorer les revenus des travailleurs en mer et leurs conditions de vies.

La pêche est une activité très lucrative et risquée, vu l’infinité de la mer et de ce qu’elle regorge comme produits. Elle est pratiquée par un bon nombre de citoyens venant des zones côtières alors qu’elle est une activité essentielle de l’économie, d’où la volonté du gouvernement d’accompagner les travailleurs en mer à travers des projets comme Swiofish qui a abouti à la création des communautés de pêcheurs et des fournitures d’équipements de pêche. Aujourd’hui à travers le projet REEFFISH, le secteur connaît aussi des progressions dont les formations sur les pêcheurs. Ce mercredi 26 octobre, des accords de cogestion ont été signés avec les communautés de pêcheurs dans la localité de Malé, basés sur les activités de la mer. « L’objectif de cette signature est d’impliquer les communautés de pêcheurs dans la protection des aires marines, notamment dans les prises de décision, mais également dans la mise en œuvre des différentes actions. A travers cette procédure, on compte faciliter les échanges en termes d’information, de connaissances et de bonnes pratiques », explique Mohamed Nourdine, le coordinateur du projet au niveau national.

Le maire de la région Itsahidi a insisté sur les avantages de protéger la mer. Pour lui, on doit contribuer à la protection de l’environnement et dire « combien nous sommes honorés des initiatives du gouvernement dans le but d’améliorer les activités en mer et les revenus des pêcheurs ». Lors de la cérémonie, Mohamed Idiamine, représentant de la FAO aux Comores, a remis au secrétaire général du ministère de la pêche, le directeur général de la pêche et au président de la communauté de pêcheurs un texte de loi devant recadrer la pêche au niveau du pays. « Il s’agit d’un travail effectué par toutes les instances de pêches au niveau du pays. Il y a dans ce document ce qui est permis et ce qui est interdit sur la pêche aux Comores », dit-il. C’était l’occasion pour Mohamed Ben Ali, président de DJAMBE, association des pêcheurs Male de saluer les efforts fournis par le gouvernement et les responsables du projet. « Je promets de respecter la loi qui nous et de la faire respecter aux autres », souligne-t-il.

A titre de rappel, REEFFISH est un projet régional qui tend à améliorer la gestion des pêches en récifs coralliens et des dispositifs de concentration de poisson (DCP) autant pour la restauration et la protection des produits de mer et l’amélioration des revenus des pêcheurs. Le projet lutte aussi contre la pêche illégale non déclarée et non réglementé (INN). C’est un projet régional (océan indien) financé par le Japon à hauteur de 4,4 millions dollars pour améliorer la pêche dans les 5 pays (les Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles et le Kenya).

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