Africa-Press – Comores. La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques se tiendra du 11 au 22 novembre 2024 au Bakou Stadium, à Bakou, en Azerbaïdjan. Elle comprend la 29e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre sur les changements climatiques (COP 29), la 19e réunion de la COP agissant comme Réunion des Parties au Protocole de Kyoto et la sixième réunion de la COP agissant comme Réunion des Parties à l’Accord de Paris.
C’est une tendance qui se confirme. Les records de température se poursuivent. Les pics de chaleur de ces derniers jours dans le pays nous le rappellent. En effet, il a été constaté que le mois d’août 2024 a marqué le 15ème mois consécutif de températures record à l’échelle mondiale. Aussi une action climatique rapide est plus que jamais nécessaire et la Conférence de Bakou, jouera un rôle central dans la détermination des mesures à prendre pour les années à venir. Le principal résultat attendu des négociations à Bakou est la définition d’un nouvel objectif quantifié collectif sur le financement climatique (OQCFC), qui remplacera l’objectif actuel de 100 milliards de dollars par an. Les parties ont convenu de fixer ce nouvel objectif dans le contexte de l’adoption de l’Accord de Paris en 2015. À l’époque, elles avaient convenu de fixer le OQCFC avant 2025, à partir d’un plancher de 100 milliards de dollars par an, en tenant compte des besoins et priorités des pays en développement.
Un accord sur le NCQG n’est pas seulement essentiel pour rétablir la confiance qui a été érodée en partie en raison du retard dans la réalisation de l’objectif de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020. Il est également essentiel d’éclairer l’élaboration de la prochaine série de Contributions Déterminées au niveau National (NDC), dans le cadre de l’Accord de Paris, qui doivent être présentées en février 2025. L’atténuation est un autre grand thème de la conférence. Après l’échec des parties à parvenir à un accord sur le programme de travail relatif à l’atténuation, lors du dernier cycle de négociations en juin 2024, plusieurs groupes et parties ont souligné que la Conférence ne saurait aboutir à un résultat positif sans avancées substantielles sur l’atténuation. L’idée ici est de faire avancer la décision sur le premier bilan mondial (BM) dans le cadre de l’Accord de Paris, notamment en ce qui concerne la transition vers l’abandon des combustibles fossiles.
De tels progrès pourraient être réalisés dans le cadre des discussions sur de nouvelles directives concernant les caractéristiques des CDN. Bakou sera également un moment important pour le thème des pertes et dommages. Les parties procéderont à un examen du Mécanisme International de Varsovie, qui a contribué à faire progresser les connaissances sur les pertes et dommages, et examineront les progrès accomplis dans la mise en place du Réseau de Santiago, qui vise à catalyser l’assistance technique.
Les Parties réfléchiront en outre aux premiers progrès réalisés au sujet de la définition des indicateurs d’adaptation, un processus qui devrait s’achever en 2026. Certains espèrent également qu’un accord sera enfin trouvé sur les modalités des approches coopératives fondées sur le marché pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Rappelons que les Comores ont déjà soumis leur CDN révisée à l’horizon 2030, qui est un document multisectoriel à portée nationale qui a pour objectif principal de rehausser l’ambition du pays dans la lutte contre le Changement Climatique.
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