Africa-Press – Comores. La question des fameuses assises sur l’éducation nationale a de nouveau été soulevée lors d’une rencontre qui a eu lieu au ministère de l’Éducation nationale le 19 juillet dernier, entre l’ambassadeur de France, Sylvain Riquier, et le nouveau ministre de l’Éducation, Bacar Mvoulana. Ces assises devraient être la solution aux crises dans le secteur de l’éducation, notamment les grèves des enseignants.
Ce fut un moment d’échange fructueux pour l’amélioration du système éducatif. Les discussions entre l’ambassadeur de France et le tout nouveau ministre de l’Éducation ont porté sur plusieurs points, parmi lesquels les projets d’appui à la gouvernance de l’éducation, soutenus financièrement par l’Agence française de développement (AFD). Ce fut également l’occasion pour les deux autorités de revenir sur le déroulement des assises de l’éducation nationale. Lors de la rencontre du 19 juillet, il a été confirmé que ces assises se tiendront en septembre prochain.
« Ces assises, prévues pour la fin du mois de septembre, se dérouleront sur une période de cinq jours. Elles rassembleront divers acteurs du secteur éducatif, des experts et des partenaires internationaux pour débattre des défis actuels et des stratégies à mettre en place pour une éducation de qualité. Cette initiative vise à concevoir des solutions innovantes et à encourager la coopération internationale en matière d’éducation », confie le service de communication du ministère.
La tenue de ces assises est cruciale pour le bien-être des étudiants comoriens. Comme l’a déjà souligné Moussa Mfougouliye, secrétaire général de l’intersyndicale, « une bonne éducation ne repose pas uniquement sur des infrastructures scolaires améliorées, mais aussi sur la prise en considération des recommandations des enseignants ». Longtemps évoquées dans les discours des anciens ministres de l’Éducation, ces assises doivent trancher plusieurs points pour permettre une éducation sans faille. Elles constituent la solution aux multiples problèmes qui affectent l’éducation, tels que le niveau des élèves, les grèves incessantes qui perturbent le calendrier scolaire et universitaire, et le manque de collaboration entre les instances concernées.
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