Tensions au Sein de Wusukani Wa Masiwa à Mwali: Assad Mourtadhoi Prend la Tête du Syndicat dans la Controverse

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Tensions au Sein de Wusukani Wa Masiwa à Mwali: Assad Mourtadhoi Prend la Tête du Syndicat dans la Controverse
Tensions au Sein de Wusukani Wa Masiwa à Mwali: Assad Mourtadhoi Prend la Tête du Syndicat dans la Controverse

Africa-Press – Comores. Les textes qui régissent le syndicat des chauffeurs, Wusukani wa Masiwa, stipulent qu’en cas de destitution ou d’empêchement du président, c’est le vice-président qui assure l’intérim. Pourtant, à Mwali, c’est Assad Mourtadhoi, ancien secrétaire général du syndicat, qui a été provisoirement désigné président après la destitution d’Antoine Bacar, accusé de malversations par ses pairs.

Depuis plusieurs jours, les chauffeurs de taxi de l’île sont en grève. Ils dénoncent la gestion financière du président sortant, qu’ils jugent opaque et préjudiciable aux intérêts du syndicat. Antoine Bacar rejette fermement ces accusations, évoquant plutôt une « manœuvre déloyale orchestrée par Assad Mourtadhoi et un petit groupe de syndicalistes pour le pousser vers la sortie ». Face à cette crise, Assadi Saïd Oili, contrôleur général du syndicat au niveau national, s’est rendu à Mwali. Il a reconnu que la désignation d’Assad Mourtadhoi n’était pas conforme aux statuts en vigueur.

« Ce n’est pas légal, car les textes prévoient que le vice-président assure l’intérim. Mais puisque ces textes, c’est nous qui les rédigeons, nous pouvons envisager un consensus et les réviser. J’attends l’arrivée imminente du bureau national pour statuer définitivement sur la question », a-t-il déclaré. Le dimanche 20 avril, le président national et son équipe ont rejoint l’île pour traiter le dossier. À l’issue des discussions, Antoine Bacar a présenté sa démission « afin de ne pas paralyser le fonctionnement du syndicat », a-t-il justifié.

Désormais désigné président régional, Assad Mourtadhoi s’engage à défendre les intérêts des chauffeurs. « J’aime le travail mais je n’aime pas la partialité. Je suis prêt à me désolidariser d’un ami si cela va dans l’intérêt général des chauffeurs. Je souhaite que mes collègues me renouvellent leur confiance pour un mandat plein. Tant que je n’ai pas effectué la passation de pouvoir ni récupéré les cachets officiels, je ne suis pas encore en fonction. Mais je vous promets que, le moment venu, la machine sera relancée », a-t-il affirmé.

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