CE Qu’Il Faut Savoir
Le général Ibrahim Traoré, dirigeant militaire du Burkina Faso, a lancé la construction du premier autoroute du pays, s’étendant sur 332 kilomètres entre la capitale Ouagadougou et la ville de Bobo Dioulasso. Ce projet, financé par des ressources locales, vise à moderniser les infrastructures et à stimuler l’économie régionale.
Africa. Le général Ibrahim Traoré, dirigeant militaire du Burkina Faso, a lancé la construction du premier autoroute du pays, s’étendant sur 332 kilomètres entre la capitale Ouagadougou et la ville de Bobo Dioulasso dans le sud-ouest.
Ce projet, inauguré près de la capitale, s’inscrit dans le cadre de l’initiative “Faso Mibo”, un plan ambitieux visant à moderniser les infrastructures du pays situé dans la région du Sahel.
Les autorités confirment que le financement alloué, d’environ 357 millions de dollars dans le budget de 2026, repose sur des ressources locales, une démarche visant à renforcer l’autonomie.
Les observateurs estiment que cet autoroute constituera une avancée majeure dans le transport et le commerce, facilitant la circulation sur ce corridor vital reliant les ports d’Abidjan, Lomé, Tema et Cotonou aux pays enclavés du Sahel.
Ce projet devrait également contribuer à renforcer l’intégration économique régionale, alléger la pression sur les réseaux routiers existants, et soutenir les plans du gouvernement pour faire face aux défis de développement et de sécurité auxquels le pays est confronté.
Le Burkina Faso, un pays enclavé d’Afrique de l’Ouest, fait face à des défis de développement infrastructurel. Historiquement, le pays a souffert d’un manque d’investissements dans les infrastructures de transport, ce qui a entravé son intégration économique régionale. Le lancement de cet autoroute marque une étape significative dans les efforts du gouvernement pour améliorer la connectivité et soutenir la croissance économique.





