Plus de 200 Morts dans des Attaques des RSF au Darfour

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Plus de 200 Morts dans des Attaques des RSF au Darfour
Plus de 200 Morts dans des Attaques des RSF au Darfour

CE Qu’Il Faut Savoir

La Réseau des médecins du Soudan a rapporté que plus de 200 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées dans les régions d’Ambaro-Sarba et d’Abou Qomra au Darfour, suite à des attaques menées par les Forces de soutien rapide. Ces événements ont provoqué un déplacement massif vers le Tchad, aggravant la crise humanitaire.

Africa. La Réseau des médecins du Soudan a révélé que plus de 200 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées dans les régions d’Ambaro-Sarba et d’Abou Qomra au Soudan, à la suite d’attaques menées par les Forces de soutien rapide.

Selon la Réseau des médecins du Soudan, qui s’appuie sur des témoignages de survivants arrivés dans des camps de déplacés dans la région de Tchad, les victimes ont été ciblées sur des bases ethniques lors des attaques. La situation est considérée comme une grave violation des lois humanitaires et internationales.

La Réseau a également signalé que ces crimes ont entraîné des vagues de déplacements massifs vers le Tchad, où les déplacés et les réfugiés font face à des conditions humanitaires extrêmement difficiles, notamment un manque aigu de nourriture et d’eau potable, ainsi qu’une détérioration significative des services de santé. De plus, l’absence d’abris sûrs menace la vie de milliers de personnes, en particulier les enfants, les femmes et les personnes âgées.

La Réseau des médecins du Soudan a appelé à un arrêt immédiat des attaques armées pour mettre fin aux déplacements forcés résultant des meurtres de masse, tout en demandant un accès humanitaire sûr et sans entrave aux aides médicales et humanitaires, ainsi qu’un soutien urgent pour les déplacés.

Le Darfour, une région de l’ouest du Soudan, a été le théâtre de conflits violents depuis 2003, lorsque des groupes rebelles ont pris les armes contre le gouvernement soudanais, accusé de négligence. Depuis lors, la région a connu des violences ethniques, des déplacements massifs de populations et des violations des droits de l’homme, exacerbant une crise humanitaire déjà sévère. Les Forces de soutien rapide, un groupe paramilitaire, ont été impliquées dans de nombreuses attaques contre des civils, aggravant la situation humanitaire.

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