Président du Niger Révèle Complot Contre le Sahel

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Président du Niger Révèle Complot Contre le Sahel
Président du Niger Révèle Complot Contre le Sahel

CE Qu’Il Faut Savoir

Le Président du Niger, le général Abdrahmane Tiani, a récemment évoqué une conspiration impérialiste visant à déstabiliser le Sahel, en particulier le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Il a détaillé un plan visant à diviser le Mali en quatre émirats et à placer le Niger et le Burkina Faso sous le contrôle d’un émir, tout en dénonçant des réunions secrètes impliquant des acteurs étrangers.

Africa. Le Président du Niger, le général Abdrahmane Tiani, a révélé des informations concernant ce qu’il appelle une “conspiration impérialiste” visant la région du Sahel, avec pour objectif de déstabiliser les trois pays que sont le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Il a affirmé que le but principal de ce plan est de “balkaniser le Mali” en le divisant en quatre émirats, puis de placer le Burkina Faso et le Niger sous l’autorité d’un “émir”.

Lors d’un discours prononcé devant les forces armées nigériennes, Tiani a fourni des détails supplémentaires sur l’existence d’un schéma régional visant la région du Sahel. Le Président de la transition a révélé qu’une réunion secrète s’était tenue dans un pays voisin du Niger, consacrée à l’élaboration d’un plan d’attaque contre le Mali, impliquant un rassemblement de combattants et de mercenaires, dans le but de s’emparer du pouvoir et de redéfinir le pays en quatre émirats: l’émirat d’Azawad, l’émirat de Macina, l’émirat de Tombouctou et l’émirat de Sirma Gourma.

Il a ajouté que la prochaine étape du plan ne consiste pas à diviser le Burkina Faso et le Niger, mais à les placer sous la gestion de l’un des quatre émirats présumés.

Tiani a également mentionné des réunions qui ont eu lieu en octobre 2023 et janvier 2024 entre des citoyens français et des “combattants” en Afrique de l’Ouest, abordant des cargaisons d’armes arrivées en juin dernier.

Il a évoqué l’existence d’une “conspiration à grande échelle” orchestrée par la “cellule Élysée Sahel”, un plan financé sans limites visant le Niger et les pays de la région.

Le Président de la transition a également parlé d’une “guerre indirecte” menée contre l’Union des États du Sahel, par le biais du rétablissement de combattants dans les zones frontalières communes entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, une démarche qu’il considère comme une tentative de déstabiliser la situation sécuritaire dans ces pays.

À la fin septembre dernier, Tiani a effectué une visite au Mali où il a rencontré le Président de la transition, Assimi Goïta, dans une démarche considérée comme une preuve de la volonté du partenariat des pays du Sahel de renforcer l’unité de leurs positions politiques et militaires.

Sur le plan sécuritaire, Tiani a annoncé que la force conjointe de l’alliance est prête à opérer, avec son quartier général à Niamey, et qu’elle peut exécuter des opérations bilatérales et multilatérales, permettant ainsi une réponse plus efficace aux groupes armés terroristes.

La région du Sahel, comprenant le Niger, le Mali et le Burkina Faso, est confrontée à des défis sécuritaires majeurs, exacerbés par des groupes armés et des tensions politiques. Depuis plusieurs années, ces pays luttent contre l’insécurité croissante, alimentée par des conflits internes et des influences extérieures. Les gouvernements de la région cherchent à renforcer leur coopération pour faire face à ces menaces communes, tout en naviguant dans un contexte géopolitique complexe.

Les relations entre ces pays et les puissances étrangères, notamment la France, ont été marquées par des tensions, surtout en ce qui concerne les interventions militaires et le soutien à la sécurité.

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