Washington Élargit L’Interdiction de Voyage à L’Afrique et L’Asie

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Washington Élargit L’Interdiction de Voyage à L’Afrique et L’Asie
Washington Élargit L’Interdiction de Voyage à L’Afrique et L’Asie

CE Qu’Il Faut Savoir

Le président américain Donald Trump a élargi l’interdiction de voyage pour inclure plusieurs pays africains, notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Cette décision, qui entrera en vigueur en janvier, a suscité des préoccupations concernant ses implications sur la sécurité et les relations internationales.

Africa. Le président américain Donald Trump a annoncé que l’interdiction de voyage a été élargie pour inclure plusieurs pays africains, une décision qui a suscité un large débat sur ses conséquences pour le continent.

Le nouveau décret, qui entrera en vigueur au début de janvier prochain, impose des restrictions complètes aux citoyens du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sud-Soudan, ainsi qu’à la Sierra Leone, qui passe d’une restriction partielle à un interdit total.

D’autres pays africains, précédemment inclus dans l’interdiction, comme le Tchad, l’Érythrée, la Libye, la Somalie, le Soudan et la République du Congo, sont également concernés.

En plus des pays africains, l’administration américaine a imposé un interdit total sur la Syrie, le Yémen, l’Afghanistan, l’Iran et le Laos, et a inclus les détenteurs de documents de voyage émis par l’Autorité palestinienne parmi les catégories interdites d’entrée aux États-Unis.

Des restrictions partielles ont également été ajoutées pour d’autres pays africains, tels que le Nigeria, la Tanzanie et le Zimbabwe, ainsi que pour des pays en dehors du continent comme Cuba et le Venezuela.

Washington justifie cette décision par l’augmentation des dépassements de durée de visa, la faiblesse des registres civils, la corruption, l’activité terroriste et le manque de coopération de certains gouvernements pour accueillir leurs citoyens expulsés.

Exceptions et Restrictions

L’administration américaine a précisé que l’interdiction ne s’appliquera pas aux résidents permanents des États-Unis, ni à de nombreux détenteurs de visas en cours, aux diplomates ou aux athlètes participant à des compétitions internationales.

Des exceptions individuelles seront également possibles dans les cas considérés comme “d’intérêt national”. Le bureau ovale a affirmé que les restrictions resteront en place jusqu’à ce que les pays concernés montrent des “améliorations fiables” dans la gestion de l’identité, l’échange d’informations et la coopération avec les autorités d’immigration américaines.

Contexte et Justifications

Cette décision fait suite à l’arrestation d’un Afghan soupçonné d’être impliqué dans une fusillade contre des soldats de la garde nationale pendant les vacances de Thanksgiving, un incident cité par l’administration américaine pour souligner ses préoccupations en matière de sécurité.

Ce nouvel élargissement constitue la troisième extension de l’interdiction de voyage instaurée par Trump, après un décret similaire en 2017 durant son premier mandat, qui avait alors provoqué de vives manifestations avant d’être validé par la Cour suprême des États-Unis.

L’interdiction de voyage initiale a été mise en place par Trump en 2017, provoquant des manifestations et des contestations judiciaires. Ce nouvel élargissement intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la sécurité nationale, notamment après des incidents violents impliquant des ressortissants étrangers. Les critiques soutiennent que ces mesures nuisent aux relations diplomatiques et à la perception des États-Unis à l’étranger.

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